Dossier de l’été 2014 : les destinations qui rient et qui pleurent
La crise économique et les contingences géopolitiques influent sur les déplacements des Français et bouleversent la carte de leurs préférences. Revue de détails des destinations qui rient et de celles qui pleurent depuis un an.
L’année écoulée n’a pas changé la donne pour la Tunisie ni l’Egypte, deux destinations majeures sinistrées sur le marché français depuis 2011. Si la première, très soutenue par la profession, pourrait reprendre des couleurs cet été (en attendant le test des prochaines élections législatives le 26 octobre prochain), l’Egypte est quasiment rayée de la carte.
Avec des volumes moindres, le Kenya s'enfonce dans le même purgatoire quand la Turquie, en proie à des tensions politiques depuis un an, ne séduit plus des Français en mal de sécurité.
Si la Grèce revient sur le devant de la scène cet été, beaucoup de locomotives estivales patinent, voire régressent, selon le dernier baromètre du Syndicat des entreprises de tour-operating (Seto). Le contexte économique pénalise les voyages lointains avec notamment des performances mitigées pour les Etats-Unis et le Canada, mais aussi la Thaïlande et l’île Maurice.
Il faut toutefois tenir compte des arbitrages effectués par les voyagistes. La contraction maîtrisée des capacités sur de nombreuses destinations doit permettre de vendre au juste prix et de préserver les marges, gage d’une rentabilité indispensable à la pérennité des entreprises.