Dossier de l’été 2014 : la méthode Miremont se heurte à la maison Fram
Arrivé en juin 2013 à la tête du TO toulousain, Thierry Miremont entendait bouleverser les lignes. Il aura finalement tenu à peine plus longtemps que ses prédécesseurs.
Après des mois de valse des patrons à la tête de Fram, l’arrivée de Thierry Miremont en juin 2013 était censée changer la donne. A l’automne dernier, le nouveau président du directoire présente son plan stratégique à horizon 2016, destiné à remettre le TO sur les rails de la croissance. Il a manifestement les coudées franches, et le tempérament qui va avec.
Ventes d’actifs, repositionnement de la production, renégociation des contrats aériens, réflexion autour d’un nouveau système de commissionnement des agences, transformation de la culture d’entreprise… : tout en poursuivant certaines actions de ses prédécesseurs, l’homme entend clairement bouleverser les lignes, en interne comme avec les partenaires.
La méthode se heurte d’abord à l’inquiétude des syndicats, mais Thierry Miremont fait rentrer les contestataires dans le rang. Il va en revanche trébucher sur l’actionnariat familial de la maison Fram. Après neuf mois de bonne entente, un conseil de surveillance fin mars se termine en clash. Le voilà remercié, et désormais remplacé par Marie-Laurence Vieuille-Feral, nièce de Georges Colson. Une sixième dirigeante en 30 mois, qui va devoir poursuivre le redressement d’un TO dont la santé financière s'améliore, mais qui n'est toujours pas sorti d’affaire.
