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Destination soleil : cap sur Malte

Avec 50 écoles de langues à 2h30 de Paris, il est devenu plus simple d’apprendre l’anglais à Malte qu’à Londres. Ancienne puissance coloniale, les Britanniques restent les premiers touristes, suivis par les Italiens. Les Français ont longtemps stagné à 30 000 touristes, mais en 20 ans d’efforts – notamment ceux de l’ancien directeur de l’OT à Paris, Dominic Micallef -, on atteint aujourd’hui les 258 000.

En 2019, le tourisme était un des cinq premiers contributeurs d’une économie très diversifiée, où il compte pour 13 % dans le PIB, employant directement ou indirectement 50 000 personnes, soit 10 % de son demi-million d’habitants.

Après avoir chuté de moitié pour cause de coronavirus (968 000 visiteurs seulement en 2021), Malte s’est rétablie à près de 100 %, atteignant 2,3 millions de visiteurs en 2022, sans avoir rien sacrifié de son industrie touristique, particulièrement saine.

Montée en gamme pour le city break

On a tort d’associer Malte aux vieilles pierres, aux temples, aux cathédrales et aux palais, car c’est bien plus que cela, insiste, non sans provocation, Claude Zammit-Trevisan, nouveau directeur de l’OT. Malte, c’est également un style de vie dynamique, avec une scène contemporaine très créative, un mélange de plus en plus international de gens qui décident de s’installer ici pour les affaires ou le plaisir. »

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