Cuba, au rythme de la salsa

Je vendais surtout Cuba comme destination balnéaire, mais j’avais très envie de découvrir les autres richesses de l’île, que je connaissais mal. Alors cet éductour dans la partie ouest tombait bien. Le vol de Cubana de Aviacion fut assez compliqué, avec des escales imprévues à Londres et à Santiago. C’est avec beaucoup de retard que nous nous sommes installés au Melia Cohiba, à proximité du célèbre Malecon, hors du centre historique. Nous avons enchaîné par une visite de La Havane. Les places et les églises les plus touristiques ont été remarquablement rénovées, mais j’ai préféré les petites ruelles, plus délabrées mais bien plus authentiques. On trouve de nombreux hôtels de charme dans Habana Vieja. Ce sont ceux que je conseillerai à mes clients. En soirée, nous avons été reçues comme des princesses pour le dîner organisé place de la cathédrale San Cristobal, sur laquelle des tables avaient été dressées.

Le lendemain, nous avons quitté La Havane pour Cienfuegos, très jolie station balnéaire au charme typiquement cubain. Sur la route, j’ai aperçu de nombreuses plages, dont profitent les Cubains. Mais j’ai également remarqué que les bananeraies et les plantations de canne à sucre avaient souffert du passage des cyclones. Arrivées à Topes de Collantes, nous nous sommes installées à l’hôtel Los Helechos, dans un paysage de montagne, au milieu de NULLe part. Le lendemain, un guide très amoureux de son pays nous a embarqués à bord d’un antique camion datant de l’époque soviétique, pour une randonnée et un peu de canyoning dans le Parc de Guanayara. Après cette balade, je n’hésiterai plus à conseiller Cuba aux amoureux de la nature, comme le fait Havanatour dans sa brochure.

Aléas climatiques et hospitalité

Après une halte dans une fabrique de café, nous avons rejoint Trinidad, étape que j’attendais avec hâte. Nichée entre mer et montagne, la ville coloniale, fondée en 1514, est vraiment fantastique. Nous avions du temps pour flâner, mais hélas, une tempête tropicale a éclaté peu après notre arrivée. Nous avons trouvé abri chez des petits commerçants, qui nous ont offerts à boire et à manger tout en nous présentant leurs enfants. Alors, à défaut de visite, j’ai pu découvrir la gentillesse des Cubains. Nous avons rejoint l’hôtel Trinidad del Mar, qui possède une jolie plage tout en restant proche de Trinidad, avant de dîner à l’Iberostar, le plus bel hôtel de la ville, situé en plein centre. à nouveau sur les routes, nous avons fait étape à Santa Clara, pour la visite du mausolée de Che Guevara. Puis nous avons quitté Cuba… pour Varadero ! Je plaisante, mais il faut dire que la péninsule dédiée au tourisme balnéaire ne ressemble en rien au reste du pays. Sur place, nous avons visité pas mal d’hôtels, et ma préférence va au Paradisus de la chaîne Sol Melia. Le petit spectacle du delphinarium m’a permis de nager avec les dauphins, malgré l’eau verdâtre qui en a découragé quelques-uns. Ensuite, nous avons embarqué à bord d’un grand catamaran, pour rejoindre Cayo Blanco où nous attendait un délicieux déjeuner de langoustes. L’île est vraiment paradisiaque, avec sa plage de sable fin et ses eaux turquoise. Le voyage s’est achevé en beauté, avec la soirée des 30 ans d’Havanatur au parc Josone, où se sont retrouvés les 500 participants venus de nombreux pays pour participer à cet éductour géant.

« Je me suis promenée à Trinidad, sourire aux lèvres, tellement je m’y sentais bien. On se retrouve hors du temps dans les rues pavées de la petite ville coloniale aux maisons colorées. Mon autre coup de coeur sera pour notre randonnée à Topes, car je ne pensais pas trouver de tels paysages à Cuba. »

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