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Crash Rio-paris : vers une erreur de pilotage ?

La première note rendue vendredi par le BEA indique que le pilote a perdu définitivement le contrôle de l’appareil après l’avoir cabré.

 
Toujours plus de questions que de réponses. Vendredi, le Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA) a publié une note qui retrace en détail les quatre minutes et demi de vol avant le crash. L’A330 a ainsi décroché et sa descente a duré 3 minutes 30 avant de toucher l’Atlantique. Peu après être entré dans une zone de plus fortes turbulences, les pilotes ont eu des informations de vitesse contradictoires sur leurs écrans pendant un peu moins d’une minute. L’une d’entre elles indiquait "une chute brutale" de la vitesse, selon cette note du BEA qui détaille les circonstances de l’accident, mais pas ses causes. En revanche, la réaction du pilote laisse perplexe. En effet, la note du BEA indique que "l’assiette de l’avion augmente progressivement au-delà de 10 degrés et il prend une trajectoire ascendante". A 2H10 et 51 secondes, le pilote "maintient son ordre à cabrer", c’est-à-dire qu’il lève le nez de l’appareil. Selon un expert cité par le journal Le Monde, cette décision "est inexplicable". Selon lui il aurait été préférable "d’incliner l’avion, de baisser le nez, afin de le remettre à plat et reprendre de la portance". Pour autant, d’autres thèses s’affrontent. Des avocats français et brésilien ont ainsi assigné en référé Air France et Airbus devant le tribunal de grande instance de Toulouse, mettant en cause la conception de l’A330 qui aurait conduit à la catastrophe il y a deux ans. Ils s’appuient sur une "thèse étayée par des experts indépendants qui tend à démontrer que la conception de l’avion aurait eu un rôle non négligeable dans la survenance de la catastrophe". Cette thèse irait à "contre-courant de certaines affirmations relayées par le BEA (Bureau d’enquêtes et d’analyses) concernant la chute de l’avion". Selon les experts du cabinet Air Safety Investigation Consulting (ASIC), il y aurait eu "dépressurisation rapide de l’appareil (…) due à une fuite d’air comprimé provenant de l’habitacle de l’appareil à la suite de la perte de la dérive, arrachée sous l’effet de la vitesse".
 

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