Capitales Tours maîtrise son offre

Le spécialiste des groupes et des comités d’entreprises (CE) aligne trois décennies de croissance. Son secret : une gestion au cordeau et une production entièrement maîtrisée. Dirigé par Simon Ohayon, le TO n’a jamais dévié de sa ligne fondatrice : proposer, en direct, aux groupes des comités d’entreprises et associations des circuits essentiellement long-courriers. Des GIR sont venus compléter les remplissages il y a cinq ou six ans, via une commercialisation par quelques grands sites de voyages en ligne. Pour ses principales destinations (États-Unis, Mexique, Canada, Vietnam, Égypte, Chine, Norvège), Capitales Tours dispose sur place de ses propres bureaux. « Tout est négocié en direct, sans intermédiaire, explique le PDG, nous ne lâchons sur rien pour être certains de toujours offrir les meilleurs prix. » Le TO sait très bien négocier les risques de change, les achats et reventes de devises. Côté aérien, Capitales Tours ne prend pas de risque, et vole uniquement en régulier. « Notre forfait moyen est à 1 200 E. »Avec l’avantage d’être spécialiste des CE : les règlements interviennent bien en amont des départs et sont garantis. L’année 2008 s’est achevée sur une nouvelle performance, avec un chiffre d’affaires en croissance de 12 %, à 51,5 M E, et un résultat net à +63,7 % avec 4,7 ME. Mais 2009 s’annonce moins riante. Certes, 60 % des ventes ont été engrangés avant la crise, mais « tout est figé », reconnaît Simon Ohayon. Du jamais vu en 32 ans de métier. Pour 2010, le TO prévoit quelques innovations et cinq ou six destinations supplémentaires pour relancer la machine. La Malaisie et l’Indonésie devraient figurer au programme.