British Airways : la belle envolée dans le ciel hexagonal
Malgré une forte concurrence du train, les ventes France-Grande- Bretagne du transporteur ont augmenté de 21 % en 2004-2005.
Alors que British Airways vient de publier un bénéfice imposable 2004-2005 en hausse de 80 % par rapport à l’exercice précédent, à 607 ME, la compagnie a aussi réalisé de bonnes performances sur le marché français. Nos ventes France-Grande-Bretagne ont progressé sur la période de 21 %, avec une croissance à deux chiffres des volumes sur la majorité des lignes de province, se félicite Patrick Malval, directeur commercial France.
Entre Paris et Londres, la compagnie est parvenue à préserver un trafic en hausse de 10 %, alors même que les capacités ont été réduites de 23 % suite à l’arrêt des vols vers l’aéroport londonien de Gatwick, en concurrence directe avec le train transmanche Eurostar. Avec un taux de remplissage à 78 % et une bonne situation financière, nous avons réussi le report du trafic vers Heathrow, poursuit Patrick Malval. Au départ de la province française, la compagnie britannique a aussi bénéficié de la contraction globale de l’offre de ses concurrents Easyjet, et surtout Air France, notamment à Toulouse, Bordeaux et Lyon.
Des billets aller simple à 30 E
Pour profiter de cette bonne dynamique, British Airways va encore adapter sa grille tarifaire, en lançant des billets aller simple vers la Grande-Bretagne à partir de 30 E hors taxes sur Paris-Londres (64 E TTC). La compagnie britannique continue ainsi de proposer le maximum de souplesse sur ses billets, après avoir été la première à supprimer l’obligation de passer la nuit du samedi sur place et celle du séjour minimum dès 2002. Ces nouvelles adaptations nécessitent en revanche pas mal d’explications auprès des agences de voyages, alors que, depuis le 1er mai, elles ne reçoivent plus que 1 % de rémunération de British Airways sur la billetterie.
