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Allibert lance un appel aux dons pour ses équipes au Sahel

Le voyagiste d’aventure Allibert a lancé un appel aux dons pour soutenir ses équipes au Sahel. Depuis la fermeture de la zone par le quai d’Orsay, les touristes ont déserté, entrainant un désastre économique.

Le tour-opérateur Allibert lance un appel aux dons pour soutenir ses équipes au Sahel. Depuis la fermeture de la zone sahélienne par le quai d’Orsay, les touristes ont déserté la zone, laissant nombre de prestataires et d'habitants en détresse."Allibert souhaite récolter des fonds pour leur permettre de créer leur activité en attendant le retour des voyageurs", explique la direction dans un communiqué.

Plusieurs projets sont présentés sur le site Internet du voyagiste, dont la création d’un élevage de chèvres et de moutons en Lybie ou l’achat de quatre bus pour la création d’une entreprise de transport pour les populations locales. Pour cette dernière initiative, le besoin de financement est de 38 000 euros. Les fonds seront récoltés via l’association GlobeTrekkeurs créé par le voyagiste.

Il y a quelques mois, Allibert avait tissé un partenariat avec l’organisme de microcrédit Xetic pour financer les nouvelles activités de ces prestataires.

Les opérateurs du tourisme solidaire soutiennent leurs prestataires

D’autres opérateurs du tourisme solidaire soutiennent leurs prestataires et financent tous les ans, via un pourcentage prélevé sur le prix des voyages (entre 5% et 15%), des actions de développement dans d’autres secteurs que le tourisme pour les villages ou régions qu’ils programment. Comme l’explique Jean-Luc Gantheil, fondateur de l'association Croq Nature, "lorsque des communautés investissent uniquement dans le tourisme, il se créé une dépendance qui peut être très dangereuse".

Différents voyagistes se sont rendus en Mauritanie récemment et estiment que la sécurité est désormais suffisante pour sortir une partie du Sahel de la "zone rouge", puis permettre le retour des touristes.

A lire sur L'Echo Touristique : Le Sahel condamné à la mort du tourisme

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