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Aéroport de Toulouse : trois français candidats au rachat

Trois groupes français ont été retenus par les Chinois pour engager la phase finale du rachat de l’aéroport de Toulouse-Blagnac.

Au début de l’année, le groupe chinois Casil Europe a annoncé mettre en vente les 49,9% qu’il détient dans le capital de l’aéroport de Toulouse. Il vient de choisir ses trois finalistes. Selon La Dépêche, il s’agit des français Vinci Airports allié à la Caisse des dépôts Infratructure et à Predica (groupe Crédit Agricole), du groupement réunissant la société de capital investissement Ardian, la Banque Populaire Occitane, la Caisse d’Epargne Midi-Pyrénées et les fonds Mirova (Natixis), et enfin d’Eiffage qui se présenterait seul. Au total, dix dossiers de candidature ont été déposés. Casil avait fixé un prix de réserve en dessous duquel il ne souhaitait pas vendre. Tenu confidentiel, l’aéroport de Toulouse est toutefois estimé à 500M€.

Pour tout comprendre de la revente de l’aéroport de Toulouse, il faut revenir quatre ans en arrière. En avril 2015, l’État vend 49,99% du capital de la société de gestion de l’aéroport de Toulouse à Casil Europe, une holding française créée par un groupe d’État chinois et un fond d’investissement hongkongais. Des proches de Bercy expliquent alors à la Dépêche que la privatisation doit se dérouler en deux temps : tout d’abord 49,9% puis 10,01% un ou deux ans plus tard.

Réponse le 15 mars

Oui mais voilà, l’actionnaire chinois n’est pas très vertueux dans sa gouvernance. Il distribue des dividendes au-delà du raisonnable. Les actionnaires locaux (Région, le département, la métropole de Toulouse et la CCI) qui possèdent 40% de l’aéroport, font pression sur l’Etat pour qu’il vende pas ses 10,01%. C’est chose faite, début 2018. Une décision qui achève de convaincre le groupe chinois de se désengager de l’aéroport

Chacun devra déposer une offre engageante pour le 15 mars. Aucune clause d’agrément ne figure dans le pacte d’actionnaires, ce qui signifie que les Chinois peuvent choisir le candidat qu’ils souhaitent. Cependant, Bercy surveille et souhaite que l’Etat sorte par le haut de cette privatisation houleuse. Le groupement où figure la Caisse des Dépôts (publique) pourrait bien l’arranger….

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