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1 Antananarivo

« Salut vazaha ! »

À voir ces charmantes ruelles pavées, on a peine à croire que c’est ici que les émeutes firent rage. Il y a un an pourtant, le coeur de Tana fut l’épicentre de la crise malgache. Ces quartiers tranquilles, où se côtoient bicoques cossues, ministères, palais présidentiel à l’architecture Louis XIII, ont retrouvé leur calme et, peu à peu, les étrangers, gentiment appelés vazaha. Car même si la capitale n’est qu’une étape rapide dans les circuits, sa ville haute, construite sur une colline qui culmine à 1 476 mètres d’altitude, vaut le détour. C’est à son sommet que trône le Palais de la Reine, le monument le plus symbolique de Tana, ravagé par un incendie en 1995, mais dont la reconstruction vient d’être achevée. Deux cents mètres en dessous s’étale la ville basse, étonnant entrelacs de quartiers, de rizières et de lacs. À l’origine, ces terres étaient dédiées à l’agriculture, mais Tana, qui compte déjà deux à trois millions d’habitants, ne cesse de croître, condamnant les rizières à une lente disparition. À la place, se sont installées les zones franches, où travaillent 70 % de la population active (principalement dans le textile), et des quartiers animés où l’on redécouvre, comme si c’était la première fois, ces lavoirs où s’affairent les femmes, ces files d’attente aux fontaines publiques et ces innombrables échoppes où sont exposés meubles, épices, banquettes de voiture et téléphones mobiles…

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