Retrouvez l'actualité du Tourisme pour les professionnels du secteur tourisme avec l'Echo Touristique : agences de voyages, GDS, prestataires spécialisés, voyagistes

XL Airways montre ses atouts avant sa vente

360 ME de CA, 8 ME de bénéfices et 50 ME de trésorerie… Le groupe affiche aussi son impatience de trouver son nouveau propriétaire.

Le groupe français XL Airways, qui comprend la compagnie éponyme, Héliades et Crystal TO, voudrait vite être fixé sur son avenir capitalistique. Ce survivant de la faillite du britannique XL Leisure Group, le 12 septembre 2008, a été repris par le fonds islandais Straumur-Burdaras, qui veut aujourd’hui s’en défaire. Mais le processus de vente prend trop de temps au goût de Laurent Magnin, son PDG non-actionnaire. « Notre modèle est vendable et il a une valeur, mais ce dont a besoin XL Airways, c’est que ça se calme au niveau des actionnaires. Nous sommes agacés par ce problème », ajoute-t-il. Dans l’espoir d’une vente imminente, le groupe tient ainsi à montrer ses atouts. Sur l’exercice écoulé, il affiche par exemple une croissance de son CA de 28 %, à 271 ME, dépassant le million de passagers.

DES POINTS FORTS… ET QUELQUES BÉMOLS

Au niveau du groupe, le CA est de 360 ME (+ 22 %) pour 8 ME de bénéfice net consolidé et « autour de 50 ME de trésorerie » aujourd’hui. Il se targue d’être la seule compagnie charter à faire du long et moyen-courrier, à assurer sa rentabilité sur la souplesse d’une flotte disparate et fluctuant en fonction des saisons, et de sa capacité à se vendre sur les marchés étrangers. Contrairement aux compagnies régulières, XL Airways se veut résolument partenaire des tour-opérateurs. Toutefois, ne possédant pas d’avions, XL Airways montre un actif faible à ses potentiels acheteurs. Il n’est, de surcroît, plus le seul à mixer long et moyen-courrier, comme l’a montré AirMed sur les Caraïbes cet hiver. De plus, Laurent Magnin reconnaît « une grosse concurrence sur la République dominicaine », axe primordial, et des conditions de marché pénalisantes. Enfin,il assume « l’échec » de XL.com, notamment sur le marché des packages.

Laisser votre commentaire (qui sera publié après moderation)

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Dans la même rubrique