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Une nouvelle ère commence pour Accor

L’arrivée de Gilles Pélisson à la direction du groupe devrait se traduire par une nouvelle politique de marques.

Une page importante de l’histoire d’Accor vient de se tourner avec l’arrivée, le 9 janvier, de Gilles Pélisson, neveu de Gérard Pélisson, comme DG du groupe hôtelier et de services. Il remplace Jean-Marc Espalioux, en poste depuis 1997, tandis que la présidence du conseil revient à l’ancien patron de Printemps Pinault La Redoute, Serge Weimberg. Cette réorganisation marque le retrait de Paul Dubrule et Gérard Pélisson, à l’origine du groupe fondé en 1967. S’ils conservent leurs titres de coprésidents fondateurs, ils ne sont plus administrateurs du nouvel Accor, et n’auront qu’une voix consultative aux réunions du conseil.

La cession des murs se poursuit

Gilles Pélisson, qui prend les commandes du groupe Accor un peu plus de dix ans après l’avoir quitté pour Euro Disney, devrait privilégier la mise en avant d’une politique d’enseignes (Sofitel, Mercure, Novotel, Ibis, Etap Hotel, Formule 1…), alors que Jean-Marc Espalioux voulait valoriser la marque-ombrelle Accor. Il pourrait aussi s’intéresser aux résidences de tourisme, un concept déjà testé au Brésil. Il devrait être aidé dans sa mission par Yann Caillère, ancien patron de Louvre Hôtels (et ancien de Sofitel) qui superviserait, entre autres, l’hôtellerie en Europe du Sud. La stratégie du groupe sera dévoilée en mars.

Accor devrait, en revanche, poursuivre sa politique de cession des murs (la cession de 70 hôtels a été annoncée pour 2006), pour privilégier la location, la gestion et la gérance.

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