Train : la commission des agences menacée?

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Lors d’un séminaire de presse de la Sncf la semaine dernière, la Société Nationale a fait ses comptes, dans un environnement économique largement bouleversé. « Au total sur quatre ans, l’Etat nous demande 600 millions d’euros de péages supplémentaires », note l’entreprise. Il est à craindre que la branche voyageurs (VFE), qui assure 93% de la marge opérationnelle du groupe, devra assumer ce surcoût « inquiétant » et in fine le client. La Sncf a pourtant une bonne raison de ne pas trop augmenter ses tarifs. Dans deux ans, elle sera soumise à la concurrence et devra se montrer compétitive. Dans ces conditions, tous les coûts, et notamment ceux de la distribution, seront examinés à la loupe. Le maintien du niveau de rémunération des agences, qui sera négocié l’an prochain entre le Snav et la Sncf s’annonce donc difficile, alors que les ventes n’ont jamais été aussi dynamiques en agences de voyages. « C’est mal parti » concédait une source de la SNCF. « Je n’ai pas eu vent d’une quelconque remise en cause des conditions de rémunération des agences », rassurait Guillaume Pépy, président de la SNCF. « Dans l’avenir, la généralisation de l’e-ticket va dans le sens du service et donc vers les agences de voyages, notamment spécialisées dans l’affaires », poursuit Mireille Faugère, directrice déléguée VFE. A suivre.