Saint-Pétersbourg est l’une des plus belles villes européennes
Marie-Christine Alary est vendeuse dans l’agence Fram Voyages de Castres (81). Elle découvrait pour la première fois Saint-Pétersbourg, en Russie, avec Air France.
J’ai visité beaucoup de villes européennes, mais Saint-Pé-tersbourg est sans conteste l’une des plus belles d’entre elles. C’est Air France, avec son programme Challeng’air récompensant ses meilleurs vendeurs, qui m’a permis de découvrir les principaux sites et monuments de cette cité édifiée par Pierre le Grand, dans des conditions idylliques.
Après une courte nuit de sommeil dans le très confortable hôtel d’Angleterre, situé sur la place de la cathédrale Saint-Isaac, qui nous a ac-cueillis pendant trois jours, notre petit groupe a retrouvé notre guide Helena, pour une première étape à la pointe de l’île Vassilievski. Le site est idéal pour découvrir les façades du palais de l’Ermitage et la forteresse Pierre et Paul, séparés par le fleuve Neva, dans lequel se baignaient, malgré un froid polaire (- 10°), quelques hurluberlus surnommés ici les phoques ! Assaillis par les revendeurs de chapkas et autres souvenirs, nous avons pu ensuite prendre la mesure de l’étendue de cette ville, encore ensevelie sous un manteau de neige en ce début de mois de mars.
Après un crochet par la statue équestre de Pierre Ier, nous avons gagné la place du palais, entourée par les bâtiments des anciens états-majors de l’armée et le musée de l’Ermitage, l’un des plus grands du monde, avec quelque 3 millions de pièces conservées. Je suis restée sans voix devant le chefs-d’oeuvre acquis par Catherine II. Il est impossible de tout visiter, mais je recommande vivement de ne pas rater les salles consacrées aux peintres impressionnistes. Les tableaux sont magnifiques !
En traîneau dans le parc du palais Pavlosk !
Cette première journée s’est achevée sur le pont du croiseur Aurore, d’où fut tiré le coup de canon signalant l’assaut du palais d’Hiver, en février 1917, et le début de la révolution russe. Après une visite du musée à la gloire de la marine soviétique, nous avons eu droit à un concert des Choeurs de l’armée rouge, une coupe de champagne à la main. Un grand moment !
Le lendemain a débuté par la visite du palais Pavlosk de Pierre 1er. Après avoir longé des kilomètres de cités-dortoirs sans charme, construites sous l’ère Brejnev, nous avons découvert ce monument somptueux, niché dans un magnifique parc. Cerise sur le gâteau, c’est en traîneaux que nous l’avons traversé… ! De retour à Saint-Pétersbourg, nous nous sommes rendus au palais Youssoupoff, où fut assassiné Raspoutine. Une visite passionnante, que je recommanderai à mes clients. Un détour par l’église orthodoxe Saint-Nicolas, à découvrir de préférence pendant la messe, pour s’imprégner de son ambiance, et nous avons terminé cette deuxième journée en beauté, avec une représentation du ballet Le Lac des cygnes.
Le troisième jour fut consacré en partie à la visite du grand palais Catherine, à Pouchkine. Avec ses façades extérieures ponctuées de colonnes, ses décors baroques et son incroyable salon recouvert d’Ambre, il est à la démesure de l’impératrice. Avec ce programme dense, j’ai juste eu le temps d’acheter quelques souvenirs, avant un dernier détour par l’hôtel d’Europe, le plus bel établissement de Saint-Pétersbourg, où nous attendait une belle surprise : un goûter-dégustation de caviar, accompagné de quatre vodkas différentes ! Devant autant de merveilles, j’ai décidé de revenir à Saint-Pétersbourg, mais en été, cette fois-ci, pour dé-couvrir la ville pendant les célèbres nuits blanches.
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