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Pourquoi Empreinte investit dans une nouvelle techno

Après une année 2017 de transition, le tour-opérateur spécialiste de l’Amérique latine et des Caraïbes s’attend à un meilleur exercice 2018, notamment grâce à ses investissements technologiques.

« A date, nous enregistrons une hausse de 25% des prises de commandes pour 2018, et 65% pour des départs en 2019 », se réjouit Nicolas Ivaldi, le directeur commercial d’Empreinte, interrogé lors de L’Échappée Maya 2.0, le plus gros éductour français au Mexique.

Parce que le tour-opérateur, qui réalise la majorité de son chiffre d’affaires à Cuba, en République Dominicaine et au Mexique, sort d’une année 2017 mitigée. « Notre chiffre d’affaires va tourner autour de 11 millions d’euros (contre 11,4M€ en 2016, NDLR), ce qui n’est pas satisfaisant. Mais nous avons été ralenti par notre déficit technologique », analyse Nicolas Ivaldi. « C’était notre chantier le plus important et nous l’avons fait : la techno de la réservation a été mise au niveau et désormais, nous nous concentrons sur le site B2B, que nous espérons sortir au plus vite », abonde Gilles Dellamonica, PDG d’Empreinte.

Simplifier la vente de séjours en Rep Dom

Car la production du voyagiste se prête bien à la vente instinctive de séjours, qui peut facilement basculer sur le net. « En République Dominicaine, comme au Mexique, les séjours simples sont les produits les plus vendus », explique Nicolas Ivaldi. « En développant des outils facilitant la vente pour les agents de voyages, nos équipes pourront se concentrer sur ce vers quoi on veut aller : une identité plutôt à la carte. Le nouveau site B2B, réalisé par Gestour, nous permettra d’aller plus loin », rajoute Gilles Dellamonica.

De là à imaginer Empreinte se lancer dans le B2C ? « Notre modèle, c’est le B2B. La distribution directe coûte très cher et nous ne pouvons pas nous le permettre. Nous travaillons très bien avec les réseaux, notamment Selectour, avec qui nous réalisons 40% de notre chiffre d’affaires. Il nous paraît plus efficace de soigner nos partenaires que d’investir un canal de distribution que nous ne maîtrisons pas », précise Nicolas Ivaldi.

En soulageant ses équipes de réservation de la gestion de produits basiques, Empreinte veut donc « enrichir la profondeur de [sa] gamme de production », et notamment au Mexique, où le tour-opérateur a envoyé 1500 clients en 2017, dont 85% dans la seule région du Yucatán. « Nous avons une affection particulière pour cette destination, mais cela va plus loin. De nombreux Français veulent découvrir Cuba, une destination plutôt chère, que l’on adore, mais où les déceptions ne sont pas rares, malgré l’équipe qu’on a réussi à installer sur l’île », poursuit Gilles Dellamonica.

« Proposer toujours plus de choix »

« Le Mexique, vendu dans les mêmes prix que Cuba, est une destination tout aussi riche mais où la qualité de service est bien plus élevée », estime le dirigeant. « Et nous avons aussi notre propre réceptif, Pasion Latina, au Mexique, ce qui nous permet de maîtriser la destination sous tous ses aspects », pense Nicolas Ivaldi.

Ainsi, en plus des circuits Empreinte du Yucatán (9J/7N à partir de 1730 euros, départ garanti à partir de 2 pax, max 12 pax), et Empreinte du Mexique (13J/11N à partir de 2890 euros, minimum 2 pax, max 14 pax), le tour-opérateur référence adresses bons marchés, haciendas, établissements de prestige et boutique-hôtels dans tout le pays, et notamment sur la Riviera Maya. Empreinte peut également réaliser des produits sur-mesure dans toutes ses destinations, du Panama au Brésil en passant par le Chili.

« Nous ne faisons pas de gros volumes, notre stratégie, c’est donc de proposer toujours plus de choix et surtout de qualité à nos clients », conclut Gilles Dellamonica. En 2017, 5800 personnes sont partis en Amérique latine et aux Caraïbes avec Empreinte.

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