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Phuket est prête à accueillir les touristes

Rudy Phounpadith, chargé d’opérations Asie chez Nouvelles Frontières, effectuait son quatrième voyage en Thaïlande.

Ce voyage organisé par Thaï Airways et l’Office du tourisme de Thaïlande n’était pas comme les autres, puisqu’il se déroulait trois mois après le tsunami, histoire de constater par nous-mêmes la situation sur place.

A notre arrivée à Phuket, nous avons immédiatement rejoint le Méridien Yacht Club. En léger surplomb, il a été épargné par la vague, même si la plage et les petites boutiques ont été balayées. Mais il ne reste aucune trace de la catastrophe aujourd’hui. J’ai beaucoup apprécié son architecture et sa dimension humaine. Le soir, nous étions conviés à Phuket FantaSea, sorte de Disneyland asiatique. Dans le Palace des éléphants, danseurs, acrobates et trapézistes se produisent sur une immense scène, pour un spectacle de qualité.

Le lendemain, notre groupe s’est rendu à la conférence qui réunissait plus de 800 personnes. Les officiels du tourisme thaï ont confirmé ce que nous avions pu voir : Phuket et sa région peuvent à nouveau accueillir les touristes. Un peu plus tard, lors de la visite du Boathouse/Villa Royale, c’est avec émotion que Louis Bronner, le directeur de l’établissement, nous a parlé des conséquences de la vague, qui pourrait être suivie d’un tsunami économique pour la population si les touristes ne reviennent pas rapidement. J’aurai voulu visiter quelques hôtels programmés par Nouvelles Frontières dans la station balnéaire de Patong, mais un orage a contrarié mes plans. Preuve de l’ampleur du traumatisme, tous les commerçants ont fermé boutique en quelques minutes ! J’ai tout de même pu arpenter Patong le soir. Criardes et bruyantes, les rues n’ont pas changé, mais les touristes y sont plus rares…

L’île de Robinson avec tout le confort moderne

Après plusieurs heures de bus, nous avons embarqué le lendemain pour l’île de Koh Lanta, qui n’a pratiquement pas été touchée par la vague. Nous étions logés au Pimalai, dont les bungalows et les luxueuses villas sont parfaitement intégrés dans la végétation. Coup de coeur aussi pour le spa. C’est l’île de Robinson avec tout le confort moderne ! Après le calme de Koh Lanta, le contraste fut saisissant avec la folie de Bangkok. C’est l’hôtel Shangri-La, sur les rives du Chao Praya, qui nous a accueillis. Il est certes confortable, mais j’aurais aimé plus de charme et moins de clinquant. Heureusement, la vie grouille dans les rues alentour. Après un dîner sur la magnifique terrasse de l’hôtel, nous sommes allés au marché de nuit de Lumpini, où l’on trouve un incroyable choix de copies de DVD et de vêtements de marque. Un commerce illégal, mais toutefois toléré …

Pour finir, nous sommes partis en bateau à la découverte de la vie sur le fleuve, dont les rives sont bordées de temples et de petites maisons. Des arrêts permettent de visiter l’entrepôt des barques royales et le marché aux fleurs. S’il est facile de circuler sur l’eau, il n’en va pas de même dans les rues et, au retour, notre petit bus s’est retrouvé dans la folle circulation de Bangkok. Ouf, nous avons tout de même pu rejoindre le spa où nous étions invités. Une fois l’huile et l’intensité du massage choisis, il suffit d’un petit coup de gong pour faire apparaître la masseuse ! Décidément, la Thaïlande n’a rien perdu de sa magie, et j’espère que les touristes y reviendront aussi nombreux qu’avant.

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