Retrouvez l'actualité du Tourisme pour les professionnels du secteur tourisme avec l'Echo Touristique : agences de voyages, GDS, prestataires spécialisés, voyagistes

Mot d’ordre de grève chez CWT Business

Les élus de la branche voyages d’affaires de Carlon Wagonlit Travel (CWT) sont en colère: suite à l’échec des négociations salariales du 5 février, l’ensemble des organisations syndicales, les délégués du personnel et des membres du comité d’entreprise de

Ce mot d’ordre se traduira, d’ici à la fin de la semaine, par des débrayages sur certains sites, explique Edouard Mougenot, superviseur ACD du plateau d’affaires de Nanterre, et délégué CGT. Il n’y avait pas eu de mouvement de grève au sein du réseau depuis 1968, ajoute-t-il.

Les élus réclament une augmentation globale de l’ensemble des salaires de 2,5%, ainsi que des augmentations supplémentaires pour les basses rémunérations. «Les salaires sont gelés depuis juin 1999. Notre demande est même en-deça de l’augmentation du coût de la vie».  

Deuxième revendication: l’«arrêt immédiat d’une politique de licenciement arbitraire, qui n’est en fait qu’un plan social déguisé de l’entreprise». Sans pouvoir les chiffrer, Edouard Mougenot dénonce le recours abusif au licenciement pour faute grave, notamment pour non respect de la clause de mobilité, et les démissions forcées.

CWT Business emploie 1 400 personnes, sur 130 sites (plateaux d’affaires, implants…). Seulement 3% des employés sont syndiqués, selon Edouard Mougenot, qui évoque un sentiment d’«exaspération» à l’interne: «Il y a un véritable désaccord entre la nouvelle direction, en place depuis 1999 autour de Georges Sampeur, et les employés. Aucune stratégie ne se dessine pour accompagner la crise depuis le 11 septembre.» 

De son côté, le service communication du réseau dément tout plan de licenciement dissimulé. Et la direction générale a indiqué, dans un courrier interne, que les négociations sur les augmentations générales de salaire ne sont pas terminées, puisque «la législation prévoit au minimum la tenue de deux réunions». Elle affirme pour sa part avoir su «préserver l’emploi» en France, «dans un contexte particulièrement perturbé». Linda Lainé

Laisser votre commentaire (qui sera publié après moderation)

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Dans la même rubrique