Retrouvez l'actualité du Tourisme pour les professionnels du secteur tourisme avec l'Echo Touristique : agences de voyages, GDS, prestataires spécialisés, voyagistes

MÉDITERRANÉE, en avant toute

La Méditerranée accueille 61 % des croisières vendues depuis la France, et elle se porte bien. Même sans nouveauté majeure au niveau des capacités pour la saison estivale, seulement marquée par l'entrée en service de l'Harmony of the Seas, elle drainera encore le plus gros des croisiéristes. Après avoir progressé de 13,6 % en 2014 (toutes destinat

Dubrovnik, l’éclat retrouvé

Du pilonnage de Dubrovnik pendant la guerre nationale en 1991, il ne reste pas de trace visible. La ville a retrouvé, voire dépassé son éclat d’antan. Les toitures ont été rénovées, les pierres remplacées à l’identique, les façades rayonnent. Entre les remparts, le moindre espace public, jardinet ou recoin ombragé, a été aménagé. Comme s’il fallait exploiter chaque mètre carré, à l’instar de ces villages du Lubéron aux résidents trop soigneux. La vieille ville de Dubrovnik est loin du nouveau port, le Gruz où accostent les bateaux de croisière : il faut 20 minutes en bus pour rejoindre les portes monumentales qui mènent au Palais Sponza et à la cathédrale, chefs-d’oeuvre de l’architecture locale. Deux endroits à éviter, tant ils sont fréquentés quand les méga-ships de l’Adriatique font escale dans ce joyau de la côte dalmate… Comme la ville n’est pas très grande, on ne s’y perd jamais. Profitons-en pour filer à l’écart, vers les terrasses des hôtels Argentina et Excelsior. Les plus belles cartes postales de la façade sud des remparts, qui enserre harmonieusement le vieux port, ont été photographiées depuis ces points surplombants.
À savoir : les dix maisons brûlées dans l’enceinte historique, pendant la guerre il y a 25 ans, ont été reconstruites. Le musée jadis consacré aux victimes des bombardements a été fermé. La page semble tournée.

Kotor, un fjord méridional

La jeune république du Monténégro n’a pas ménagé ses efforts pour émerger sur le marché touristique. Après avoir traversé les conflits des Balkans sans connaître de dommages majeurs, elle s’est réveillée sous la baguette pas forcément magique des investisseurs russes, auteurs de complexes hôteliers dommageables pour la beauté de son littoral. Blottie dans un recoin de l’Adriatique, la cité de Kotor est heureusement restée préservée. En arrivant par la mer, on longe le village baroque de Perast, on contourne l’île artificielle dédiée à Notre-Dame pour accoster au pied des remparts. Kotor, c’est une concentration exceptionnelle d’art roman, gothique, baroque, des chapelles du XIVe siècle et une citadelle à visiter pour les plus courageux. Les escaliers qui mènent sur la muraille sont raboteux, escarpés, mais la vue qui s’offre sur la baie en vaut bien la peine. L’autre solution consiste à emprunter un sentier de grande randonnée, pendant une heure, vers un hameau abandonné situé derrière la muraille. Le paysan Radovan y tient une buvette, à l’écart des flux de croisiéristes qui inondent pendant quelques heures la petite ville, même si Kotor a pris garde à maîtriser son développement touristique.
À visiter : la cathédrale Saint-Triphon et ses icônes du XVIIIe siècle ont été restaurées avec soin depuis 2009. L’entrée est payante, comme pour tous les autres édifices religieux de Kotor.

Des îles grecques au rythme des bateaux

Au printemps, l’escale à Corfou pourrait se résumer aux parfums des fleurs des amandiers. Est-on encore dans les Balkans ici ? Ou déjà plus au sud, en pleine Méditerranée ? Sous les arcades du Liston, devant la plus grande place de la ville, on est ailleurs. De Turin à la rue de Rivoli, à Paris, les références se bousculent pour décrire cet ensemble très classique, saturé par les bars qui s’emplissent et se vident au rythme de l'arrivée et des départs des navires de croisière. D’autres îles grecques connaissent la même dépendance au trafic maritime. À Santorin, les touristes font la queue devant le téléphérique qui leur permet de gagner les ruelles blanches du village situé en haut de la falaise, 220 mètres au-dessus de la baie où les paquebots font escale. À Rhodes, dans la vieille ville, c’est la rue des Chevaliers qui respire, en saison, au rythme des croisiéristes. Point commun entre ces destinations : les locaux qui y vivent de l'économie du tourisme semblent moins affectés par la crise grecque que leurs compatriotes du continent. Le café est servi avec le sourire. Et avec une facture, s’il vous plaît ! Les autorités se sont lancées dans une chasse aux prélèvements directs. La TVA est à 23%. C’est aussi le prix du redressement d’une économie.
Bon à savoir : nature, histoire, l’Albanie est une escale en devenir. À une journée de navigation de Corfou, le port de Vlora est déjà en plein chantier. Les infrastructures terrestres pour l’accueil des touristes devront, elles aussi, se développer.

%%HORSTEXTE:1%%%%HORSTEXTE:2%%%%HORSTEXTE:3%%%%HORSTEXTE:4%%%%HORSTEXTE:5%%%%HORSTEXTE:6%%%%HORSTEXTE:7%%

Laisser votre commentaire (qui sera publié après moderation)

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Dans la même rubrique