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Majorque en guerre contre le “tourisme éthylique”

La station balnéaire de Magaluf a décidé de relever le montant des amendes infligées aux touristes en état d’ébriété et appelle à la régulation des forfaits all inclusive.

Informer, mais aussi sanctionner : la station balnéaire a dû se résoudre à renforcer les amendes dont pourront écoper les touristes indélicats. Il pourra ainsi en coûter 500 euros aux touristes s’enivrant en pleine rue, 400 euros pour ceux qui se promènent nus ou à moitié nus. Le tarif sera identique pour ceux qui “hurlent, se battent ou dérangent”. Ceux qui salissent les rues devront eux s’acquitter de 200 euros. La municipalité de Calvia, dont dépend la station balnéaire, a aussi lancé une campagne d’information à l’attention des jeunes touristes étrangers. Son slogan : « amuse-toi dans le respect », en espagnol et en anglais.

Le « All Inclusive » en ligne de mire

De nombreux jeunes, Britanniques et Irlandais en particulier, mettent le cap sur la station balnéaire espagnole réputée pour ses discothèques. Ils viennent spécialement pour faire la fête et “être bourrés” une grande partie de la journée. Au-delà des désagrément, notamment pour les habitants, ces comportements peuvent s’avérer dangereux. Les Baléares sont ainsi confrontées au phénomène du balconing. Chaque année, des touristes, notamment britanniques et allemands, meurent ou se blessent grièvement en tentant de sauter depuis leur balcon dans la piscine de l’hôtel.

Cela fait déjà plusieurs années que les autorités tentent de contrôler ces débordements. En 2017, 785 plaintes ont été enregistrées pour consommation d’alcool dans les rues et 68 sanctions avaient été prises à l’égard de ceux qui s’exhibaient, nus ou à moitié nus, dans des espaces non autorisés, selon la mairie.

La mairie a par ailleurs insisté sur « la nécessité que le gouvernement des îles Baléares prenne des mesures, notamment la régulation des forfaits tout inclus dans les hôtels, afin que l’alcool en soit exclu ».  Elle souhaiterait aussi que les lieux de divertissement ne bradent plus l’alcool avec « des offres deux pour un, happy hour et open bar. La « modification des règlements sanitaires » est également demandée.

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