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Les Européens aiment toujours voyager

Selon un sondage réalisé par P&B à l’occasion du SMT, une majorité d’européens souhaite plus que jamais partir en voyages en 2004. Mais pas à n’importe quel prix.

Les Européens, et tout particulièrement les Français, n’entendent pas renoncer à voyager en 2004. Selon une étude B&P réalisée dans neuf pays européens à l’occasion du Salon Mondiale du Tourisme qui vient d’ouvrir ses portes à Paris, 61% des européens, toutes catégories sociales confondues, jugent les vacances indispensables. Pour presque 80% de ceux qui partent, c’est « l’occasion de se retrouver en famille pour assurer une cassure du quotidien ». Cette étude confirme également la grande mobilité d’une majorité des seniors qui annoncent voyager deux à trois fois par an. Ainsi, près de 10% des plus de 70 ans réaliseraient au moins un déplacement chaque année.

Concernant la durée des vacances, on observe une importante variation entre les nord-européens, qui passent plus de 16 jours hors de chez eux chaque année (principalement pendant l’été), et les personnes résidant au sud de l’Europe qui ne partiraient que 9 jours en moyenne. 
Si une majorité des personnes interrogées estiment les vacances nécessaires, elles ne sont en revanche pas prêtes à dépenser n’importe quelle somme. Bien au contraire. P&B observe fait état d’une « montée en puissance » des hébergements non marchands (famille, amis, confrères…), ainsi qu’une forte demande en hébergement locatif (bungalows, gîtes ruraux…). Résultat : en 2004, le panier moyen, toutes dépenses confondues, ne devrait pas dépasser 570 € par semaine et par personne. Les prix des vacances apparaissent d’ailleurs comme un vrai problème pour les voyageurs européens : 56% des sondés jugent certaines régions comme la Corse, la Côte d’Azur ou l’Aquitaine en France, les Baléares, Ibiza ou Santorin inaccessibles en raison de la hausse brutale des tarifs dès l’arrivée des beaux jours. A noter également que l’avion est encore considéré comme un moyen de transport de luxe par 59% des sondés. Ils sont également 39% à juger les tarifs des voyages en train inadaptés aux déplacements familiaux.

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