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Le contrôle de Fram fait toujours polémique

Marie-Christine Chaubet, ex-dirigeante et actionnaire de référence s’est déclarée prête à acquérir les parts de son demi-frère Georges Colson, président du conseil de surveillance.

«Nous sommes, sans ambiguïté, en posture d’acquéreur des titres de Georges Colson, note Patrick Grillat, conseil financier de Marie-Christine Chaubet. Il s’agit de stabiliser la géographie du capital de Fram, alors que des déclarations de monsieur Colson dans la presse laissent penser qu’il serait vendeur de ses actions. » L’avenir de Fram est de nouveau au coeur d’une polémique entre ses deux actionnaires de référence, par ailleurs demi-frère et soeur. Dans un communiqué intitulé « Des propositions concrètes pour l’avenir du voyagiste Fram », Marie-Christine Chaubet (40 % des parts, 47 % en tenant compte des actionnaires minoritaires qui la soutiennent, selon elle) explique « qu’il n’y a là aucun conflit familial, mais bien des divergences concernant la stratégie (…) dans le cadre d’une démocratie normale d’entreprise, et éventuellement arbitrées par des magistrats (…). Fram doit rester français, le siège doit rester à Toulouse (…) » La direction opérationnelle serait confiée « à une équipe de management composée de professionnels reconnus », dont elle a l’accord. Celle qui dit avoir la capacité de financer cette opération fait suite à une interview de Georges Colson publiée dans le magazine Challenges en septembre, dans laquelle il déclarait « réfléchir à la possibilité de vendre sa participation dans Fram ». « La vente de Fram n’est pas d’actualité », réaffirme-t-il, précisant que le conseil de surveillance du 22 octobre n’a pas évoqué « ces états d’âme d’actionnaires ». « La vente de Fram n’est pas le sujet, rétorque Patrick Grillat. L’entreprise n’est pas vendable sans l’accord des deux actionnaires de référence. Notre inquiétude tient aux intentions de monsieur Colson sur la vente de ses propres titres. Nous ne pouvons pas laisser Air France et des minoritaires jouer les arbitres dans l’avenir d’une entreprise. Ma cliente veut des éclaircissements sur ce point et nous ferons rapidement une offre s’il souhaitait une cession. Après tout, à 73 ans, cela serait légitime ».

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