La SNCF lance un plan d’action pour douze lignes à « haute tension »

Qualifiées de « sensibles » par le transporteur, douze lignes devraient faire l’objet de tous les soins dans les prochains mois. Objectif : rétablir une qualité de service sur ces liaisons ferroviaires défaillantes. Pour le transporteur, la forte croissance du trafic, le vieillissement et la saturation de l’infrastructure, l’augmentation du volume des travaux et de l’exposition aux « causes externes » (vols de câbles, suicides, actes de malveillance ou d’incivilité) expliquent – entre autres facteurs – la dégradation de leur régularité. Pour remédier au problème, la SNCF a bâti un plan d’action reposant sur quatre axes majeurs : « la fiabilisation durable et progressive du matériel roulant, l’amélioration des conditions d’exploitation, la limitation de l’impact sur la régularité des causes externes à l’entreprise et une nette marge de progrès sur l’information des voyageurs en situation perturbée. » Le transporteur promet notamment de désigner un responsable consommateur sur chaque ligne. Ces efforts particuliers concerneront aussi bien des Transiliens (RER D, ligne N, RER A), des TER, des Intercités et Téoz que des TGV (Paris-Le Mans-Tour). Le transporteur a par ailleurs annoncé hier un chiffre d’affaires en hausse, passant la barre des 30 milliards d’euros. Le groupe indique avoir retrouvé, « malgré l’impact des mouvements sociaux, un niveau global d’activité comparable à celui de 2008 à périmètre constant. »