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La Croatie, pour satisfaire toutes les envies

Sylvie Montiel travaille dans le service groupes de l’agence Cap Soleil Voyages (Afat Voyages) à Narbonne. Elle a découvert la Croatie avec Travel Europe fin octobre.

J’ai découvert la Croatie, et en particulier ses îles, récemment, dans le cadre d’un voyage d’études organisé par Travel Europe en arrière-saison, juste avant que les hôtels ne ferment pour l’hiver. Cette invitation est arrivée à point nommé car le pays devient très tendance et je pourrais désormais mieux le vendre à mes clients.

J’ai été agréablement surprise par les possibilités qu’offre la destination en matière de voyages de groupes – ma spécialité – tant en tourisme pur qu’en séminaires, sans oublier les incentives ou les périples pointus, qu’ils soient axés sur la nature ou sur la culture, sur la plongée ou les sites de l’Unesco… Bref, on peut tout y faire. C’est un réel point fort car tous ces produits peuvent être proposés à différentes clientèles, et sur des durées variées.

Pins parasols et mer azur

Nous avons atterri à Dubrovnik et sommes revenus en France depuis Pula, en Istrie, évitant ainsi de faire deux fois le même trajet. Personnellement, j’aurai tendance à proposer le périple en sens inverse, car plus on descend géographiquement, plus les paysages sont spectaculaires, notamment entre Split et Dubrovnik, où la côte, merveilleusement préservée, est spectaculaire ! Mais les deux possibilités sont défendables, d’autant que du point de vue de l’hôtellerie, le nord de la Croatie est plutôt mieux loti que le Sud, notamment en hôtels 3b. Une chose est sûre : entrer par un point et ressortir par un autre est un argument commercial dans ce pays tout en longueur, où les routes sinueuses (mais de toute beauté) sont plus nombreuses que les autoroutes !

A notre arrivée à Dubrovnik, nous nous sommes installés à l’hôtel Plat, proche de Cavtat, le petit Saint-Tropez local : cyprès et pins parasols, mer bleue, piscine en surplomb… un décor paradisiaque. Dans l’enceinte de l’hôtel subsistent des bâtiments en ruine, qui rappellent que la fin de la guerre n’est pas si loin. Partout, de gros efforts ont toutefois été faits pour en effacer les stigmates. A l’image du coeur historique de Dubrovnik, superbement restauré par l’Unesco.

Une offre hôtelière insuffisante

Côté hébergement, certains hôtels ont été rénovés, d’autres sont franchement fatigués. Une histoire de gros sous ! Ainsi, sur la côte proche de l’île de Korcula, un hôtelier promet que les chambres seront refaites pour l’été grâce au contrat qu’il a signé avec Travel Europe. En remontant vers le Nord, on constate aussi que certaines régions comme l’île de Rab ou l’Istrie ont été beaucoup moins touchées – voire épargnées – par la guerre…

D’une manière générale, il apparaît que la capacité d’accueil est inférieure à la demande en haute-saison, favorisant des prix élevés ! Pour les individuels, les chambres chez l’habitant sont une alternative intéressante. Pour les groupes, il faut pousser la moyenne saison, qui offre aussi l’avantage d’éviter la foule. A l’avenir, il faut espérer que la Croatie ne sacrifie jamais sa côte vierge au tourisme de masse – et au béton.

Plus généralement, j’ai constaté que la destination est assez chère. Si l’on considère le salaire moyen des Croates, les prix affichés dans les vitrines sont élevés ! Et les touristes doivent être prévenus : même si la destination est souvent présentée comme bon marché, les boissons, extras et autres entrées sur les sites sont à des prix européens.

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