La crise fait du mal à Athènes (Le 04 février 2013)
41 hôtels sur 240 ont fermé en 2012 dans la capitale grecque en raison de la crise. En contrepartie, le rapport qualité-prix s’est amélioré avec une baisse de 10% des tarifs.
Les établissements qui ont fermé leurs portes sont essentiellement des établissements de moins de trois étoiles ou situés dans des quartiers excentrés, a indiqué l'Association des hôteliers d’Attique lors de sa présentation annuelle. Athènes compte quelque 240 hôtels, et la région Attique 620.
"C'est la première fois que des fermetures d'une telle ampleur interviennent, dans une ville qui vit beaucoup du tourisme", a expliqué le président de des hôteliers.
En 2013, l'association attend à "une meilleure année" qu'en 2012 pénalisée par de nombreuses annulations pour cause de craintes sur la stabilité politique du pays. La Grèce dans son ensemble devrait accueillir 500 000 visiteurs supplémentaires.
La capitale grecque est toutefois peu programmée, à l’exception de quelques spécialistes. Les TO généralistes lui préfèrent la Crète ou Rhodes quand ils ne s’en détournent pas complètement. Fram a ainsi supprimé tous ses affrètements à destination d’Athènes pour l’été prochain et fermé son Framissima King Saron.
Des tarifs en baisse de 10%
Seul élément positif de cette hécatombe, la baisse des tarifs qui a sensiblement amélioré le rapport qualité-prix. Les prix ont baissé d'environ 10% en 2012, ce qui porte à plus de 20% la baisse des tarifs hôteliers dans la capitale depuis 2007.
"Par rapport aux autres grandes villes européennes, les prix à Athènes deviennent très compétitifs", note l’association des hôteliers en citant une étude comparative du groupe GBR consulting, selon laquelle le taux de remplissage moyen des hôtels athéniens a cependant reculé de 31,9% en 2012, tandis que le revenu moyen par chambre chutait de 39,9%.
