L’hôtellerie 4 * sous le choc de la crise
Selon deux études, L’hôtellerie française a continué à subir en octobre et en novembre l’impact de la crise, qui s’est traduite par une baisse de la fréquentation.
Les études se suivent et se ressemblent : la crise fait mordre la poussière à l’hôtellerie française, particulièrement celle de luxe. Le premier indicateur, du cabinet MKG met en évidence la mauvaise passe que traverse l’hôtellerie haut de gamme avec un recul de 10,6% des revenus par chambre disponible et une baisse de 6,8 points à 64,2% du taux d’occupation au mois de novembre. Les prix moyens ont reculé de 1,1% à 179,70 euros.
Sur les onze premiers mois de l’année, les hôtels 4 étoiles ont vu leurs recettes reculer de 0,1%, et il y a fort à parier que cette situation ne s’inversera pas en décembre. Ces résultats contrastent avec ceux du secteur. Toutes catégories confondues, les recettes hôtelières sur 11 mois sont en hausse de 2,3%, mais le revenu par chambre disponible subit une baisse de 5,6% en novembre, après avoir déjà reculé en septembre et octobre. Cette baisse est due à un repli très sensible de la fréquentation (-5,7 points), que la hausse des prix moyens (3,2%) n’a pas permis de compenser. L’étude du cabinet Deloitte publiée en début de semaine enfonce le clou, particulièrement sur Paris : Les établissements 4 étoiles de la capitale ont vu au mois d’octobre leur chiffre d’affaires hébergement fondre de plus de 16% par rapport au mois d’octobre 2007. Le taux d’occupation a été de 83,3%, contre 88,5% il y a un an. A Paris comme en province, la clientèle d’affaires tend à être moins présente. Elle subit de plein fouet la conjoncture et réduit sa consommation hôtelière, selon l’étude.