L’actionnaire de STI compte respecter les engagements
Attendu demain à Paris, Baher Ghabbour, le gérant égyptien du TO, devrait se prononcer sur une éventuelle recapitalisation. Depuis le début de l’été, il a répété vouloir sauver l’entreprise.
La venue demain à Paris de Baher Ghabbour, l’actionnaire-gérant de STI, est plus que jamais attendue par les salariés du TO.
Annoncera-t-il, comme tous l’espèrent, le versement d’un apport financier considéré comme essentiel à la survie à court terme de l’entreprise ? Dans un mail envoyé mardi au comité d’entreprise du TO, qui s’alarmait de ne plus recevoir de nouvelles et craignait que les salaires du mois d’août ne soient pas payés, Baher Ghabbour a en tout cas affirmé être" en train de faire le nécessaire pour respecter les engagements".
Depuis le début de l’été, ce dernier n’a pas varié sur ce point, répétant son souhait de sauver STI, ses emplois et son activité. Un premier versement de 300 000 dollars serait d’ailleurs intervenu fin juillet. L’échange de mail entre Baher Ghabbour et le comité d’entreprise de STI évoque la promesse d’un versement supplémentaire de 500 000 dollars. Mais selon la direction du TO, la recapitalisation attendue sera d’un montant "bien supérieur".
Net recul des ventes
Un nouvel apport de trésorerie ne signifierait pas pour autant la sortie du tunnel pour l’entreprise. Mi-juillet, lors d’une réunion du comité d’entreprise, en présence de Baher Ghabbour, le bilan d’activité dressé par les participants faisait état d’une "chute de CA […] très préoccupante", selon les termes du procès verbal.
D’après une source interne, "seuls 6 M€ de chiffre d’affaires en départs ont été engrangés entre janvier et juin". Une information que Pascal Boyer, le directeur commercial du TO, estime "totalement fausse". Selon lui, STI "a déjà rentré un CA à deux chiffres depuis le début de l’année, mais on terminera évidemment 2012 en recul", loin des 26 M€ visés et même des 22,5 M€ réalisés en 2011.
