Ikhar veut casser son image
Le spécialiste du voyage culturel haut de gamme entend davantage mettre en avant ses circuits accompagnés en petit groupe.
« Nous ne voulons plus entendre qu’Ikhar est un TO cher, vers qui on se tourne uniquement pour monter des circuits compliqués sur mesure, en Ethiopie ou au Soudan. » Antoine Paucot, le directeur général du TO, et William Reynaert, son tout nouveau directeur, passé par Kuoni et Voyages SNCF, veulent bousculer l’image d’Ikhar et entendent le faire savoir. L’objectif est notamment de monter en puissance sur les circuits accompagnés en petits groupe (qui ne représentent aujourd’hui que 20% des 1000 passagers que le TO fait voyager chaque année), avec une offre d’itinéraires mêlant des classiques incontournables (« car les clients le demandent ») et des touches d’originalité, qui ont fait la réputation du voyagiste. Les fondamentaux demeurent : hébergements de charme (4* en moyenne), guides experts, taille limité des groupes (6-12 personnes). Le tout à des prix que William Reynaert assure être « dans le marché, pour une qualité supérieure », tout en reconnaissant que les paniers moyens tournent entre 2500 et 3000 euros. Objectif du TO, à terme : atteindre un chiffre d’affaires de 5 millions d’euros (contre 2,5 millions actuellement). Ses dirigeants assurent avoir limité la casse en 2009 : 5 à 10% de baisse seulement par rapport à 2008.
