Exemption de visa pour les voyageurs français au Mozambique : quelles modalités ?

Les Français souhaitant se rendre au Mozambique pour un voyage de tourisme ou d’affaires n’ont plus à présenter un visa d’entrée depuis le 1er mai.

Attention toutefois, les formalités d’entrée seront amenées à évoluer. « Comme indiqué sur le décret d’exemption à l’article 4 et comme (…) l’a confirmé l’Ambassade, l’exemption de visa devait uniquement correspondre à une exemption du visa sur passeport, rapporte Rapide Visa. À la place, il devait être obligatoire de s’enregistrer auprès d’une plateforme de e-visa au moins 48h avant le départ, en remplissant un formulaire, téléversant plusieurs documents, et en payant ce e-visa lors de la demande. Cela signifie que le e-visa était censé remplacer le visa sur passeport, souligne Rapide Visa. Sauf que… malgré nos nombreux tests ces derniers jours, cette nouvelle plateforme de e-visa ne fonctionne toujours pas correctement actuellement. En raison de ces dysfonctionnements, le ministère de l’Intérieur du Mozambique a annoncé sur Facebook que provisoirement, les nationalités concernées incluant les Français pouvaient entrer au Mozambique sans visa et sans enregistrement e-visa pendant une durée indéterminée. »

Passeport et justificatif à fournir

Certaines conditions doivent toutefois être respectées. Les voyageurs doivent présenter un passeport valide au moins six mois, un billet d’avion aller-retour, une preuve d’hébergement et payer environ dix euros de taxe (650 meticais), détaille Rapide Visa.

« Cette possibilité d’entrer au Mozambique sans visa et sans enregistrement e-visa peut être supprimée à tout moment et sans préavis, s’agissant d’une mesure temporaire le temps du rétablissement de la plateforme e-visa, insiste Rapide Visa. L’Ambassade nous a indiqué que cette situation temporaire prendrait fin « d’ici fin Mai, à confirmer » avec la restauration de l’obligation de e-visa avant le départ. »

Ainsi que le précise Rapide Visa, il reste encore possible d’obtenir le visa sur passeport auprès de l’Ambassade comme alternative à ces démarches à l’arrivée, actuellement et pendant cette période de transition indéterminée.