… et cède ses sept Concorde
British Airways a annoncé jeudi qu’elle donnait ses sept supersoniques Concorde à des musées et des aéroports.
La direction renonce complètement à conserver un supersonique en état de marche, même pour des vols de démonstration. La compagnie aérienne britannique, qui a exploité le supersonique franco-britannique jusqu’à la semaine dernière, soit cinq mois de plus qu’Air France, a également annoncé une vente aux enchères début décembre de plusieurs souvenirs du Concorde.
Sur les sept appareils encore en état de vol de British Airways, l’un reviendra au siège britannique d’Airbus, à Filton (sud-ouest de l’Angleterre), et un autre à l’aéroport de Manchester (nord-ouest). Un troisième appareil sera exposé à l’aéroport londonien d’Heathrow, d’où le supersonique franco-britannique a effectué pendant 27 ans une liaison régulière vers New York. Un quatrième appareil sera exposé sur l’aéroport de Bridgetown, à La Barbade, que Condorde desservait chaque hiver. Deux autres appareils reviendront aux musées de l’Aviation d’Edimbourg (Ecosse) et de Seattle (Etat de Washington/Etats-Unis. Le dernier sera exposé au musée de la Mer, de l’Air et de l’Espace de New York, à proximité du porte-avions Intrepid.
Le milliardaire Richard Branson, l’homme d’affaires le plus célèbre de Grande-Bretagne, a cherché à racheter le Concorde pour l’ajouter à la flotte de sa compagnie aérienne Virgin Atlantic, en vain.