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En République Dominicaine, un exceptionnel patrimoine historique et culturel

Destination aux multiples facettes, la République Dominicaine, outre sa formidable diversité géographique et ses plages idylliques, dévoile le patrimoine le plus remarquable des Caraïbes.

Bien avant l’arrivée de Christophe Colomb le 5 décembre 1492, La Hispaniola (L’Espagnole) – aujourd’hui partagée entre la République Dominicaine et Haïti – était habitée par les Tainos qui l’appelaient Quisqueya (« mère de toutes les terres »). Aujourd’hui, ce double héritage, amérindien et européen, se révèle à travers la découverte de monuments et sites d’une grande richesse architecturale, artistique ou archéologique. De quoi passionner tous les férus d’histoire, et toutes celles et ceux qui veulent vivre le pays dans lequel ils voyagent en appréhendant son identité culturelle.

Santo Domingo : le berceau du Nouveau Monde

Santo Domingo, la capitale de la République Dominicaine, est aussi le livre d’histoire du pays. Fondée en 1498 par Bartolomé Colomb, le frère cadet de Christophe Colomb, et ainsi nommée en l’honneur de saint Dominique de Guzmán, fondateur de l’ordre des Prêcheurs (les Dominicains), c’est le centre économique du pays depuis cinq siècles. Sa ville coloniale (« Ciudad Colonial »), la plus riche des Caraïbes, possède plus de 300 monuments du XVIe siècle qui lui ont valu d’être inscrite au patrimoine mondial par l’Unesco.

Délimitée par des remparts, des portes et des bastions, elle offre une succession de rues et ruelles pavées depuis lesquelles on peut admirer des maisons en pierre coralline où la vie se déroulait autour d’un patio décoré de fontaines, de végétations et d’azulejos, confirmant l’influence mauresque de l’Espagne de cette époque.

Le saviez-vous ? C’est à Santo Domingo, la « première ville d’Amérique », qu’ont été érigés les premières cathédrale, forteresse, université, douane, cour de justice, et les premiers hôpital, couvent, monastère du Nouveau Monde.

À ne pas manquer dans la ville coloniale…

La cathédrale Primada de América, achevée dans les années 154, arbore un style gothique rehaussé d’ornements de la Renaissance. À l’intérieur, on trouve de magnifiques œuvres d’art, des peintures, des meubles anciens, des monuments funéraires abritant les sépultures d’archevêques, et de nombreux autres objets datant de l’ère de la colonisation.

L’Alcázar de Colón, construit au bord d’une falaise surplombant le fleuve Ozama, était la demeure de Diego Colomb, fils de Christophe Colomb, gouverneur du pays à partir de 1509. Il abrite aujourd’hui un musée qui expose une collection de meubles, d’instruments de musique et d’armes de la Renaissance, illustrant la vie quotidienne de la noblesse espagnole dans les Amériques du XVIe siècle.

La forteresse Ozama, érigée entre 1502 et 1508 à l’initiative du gouverneur Nicolás de Ovando pour protéger la ville des attaques des pirates, commandait l’entrée du fleuve Ozama et défendait la ville côté mer. La tour de l’Hommage a gardé son aspect d’origine.

Le musée de las Casas Reales, installé dans deux palais mitoyens du XVIe siècle, sièges des institutions royales (capitainerie générale et trésorerie royale), est une découverte idéale pour tout connaître sur la vie quotidienne aux temps des colonies, les us et coutumes des gouverneurs et apprendre à percer les secrets de la fabrication du sucre. On y trouve également des salles d’armes.

Et aussi : les superbes ruines du monastère et de l’église de San Francisco et de l’hôpital San Nicolás de Bari, les églises Regina Angelorum, San Miguel, Santa Bárbara et Notre-Dame de las Mercedes, l’église de l’ancien couvent des Dominicains (première université des Amériques)… Des musées : Santo Domingo compte de nombreux musées, dont beaucoup sont situés sur la place de la Culture comme le musée de l’Homme dominicain, le musée d’Art moderne et le musée national d’Histoire naturelle. Le Théâtre national, également sur la place, constitue le centre névralgique des activités d’expression musicale, vocale et artistique de la capitale. Ne pas manquer par ailleurs le musée Bellapart qui expose une collection de plus de 2 000 œuvres d’art de célèbres artistes dominicains des XIXe et XXe siècles.

…et dans la ville moderne

Le Phare à Christophe Colomb (Faro de Colón) est un imposant monument (310 m de long, 44 m de large et 33 m de haut) en forme de croix réalisé pour commémorer le 500e anniversaire (1992) de la découverte des Amériques par Christophe Colomb. Il abrite le tombeau du navigateur et présente un musée où des pays d’Europe, d’Asie et d’Amérique possèdent des salles dans lesquelles sont exposées des œuvres d’art.

L’Autel de la Patrie (Altar de la Patria), dans le prolongement de la rue del Conde (shopping), est un mausolée de marbre blanc dédié aux trois pères de la patrie dominicaine (Juan Pablo Duarte, Francisco del Rosario Sánchez et Matías Ramón Mella). À l’intérieur se trouvent trois statues monumentales les représentant, d’une dizaine de mètres de hauteur chacune.

À visiter dans la province de La Romana…

Altos de Chavón : ce village d’artistes, réplique d’un village méditerranéen du XVIe siècle, est juché sur une falaise surplombant le rio Chavón et Casa de Campo Resort & Villas. Il comprend un musée archéologique (art et artisanat des Tainos), des écoles d’art et de design, des restaurants, galeries d’art et boutiques, ainsi qu’un amphithéâtre (concerts) et l’église San Estanislao consacrée en 1979 par le pape Jean-Paul II. Excursions en bateau sur le rio Chavón.

Higüey : ici, chaque année (le 21 janvier) des milliers de personnes font le pèlerinage au sanctuaire de Notre-Dame de la Altagracia, la sainte patronne du pays. Ne pas manquer la basilique Notre-Dame de la Altagracia pour sa surprenante arche en béton de plus de 80 m de haut et ses vitraux de conception moderne. Le musée La Altagracia présente une collection de peintures et de bijoux en or du XVIIe au XXe siècle.

Il propose également l’histoire et la culture religieuse de la République Dominicaine et sa dévotion à la Vierge de La Altagracia. Aux environs, il faut visiter la maison du conquistador Juan Ponce de León à San Rafael de Yuma (à 12 km de Boca de Yuma).

…et du centre vers la côte nord

La Vega : c’est à La Vega que Christophe Colomb prononça la fameuse phrase : « C’est la plus belle terre jamais vue par un œil humain ». Il y construisit la troisième forteresse des Amériques. Ne pas manquer la cathédrale de l’Immaculée Conception, édifiée en 1992, qui mérite une visite pour son architecture originale. Aux environs, le village de Santo Cerro avec l’église Notre-Dame de las Mercedes (pèlerinage annuel le 24 septembre), les ruines du monastère San Francisco et du fort de la Concepción (avec un musée historique) dans le village de La Vega Vieja méritent le détour.

Santiago : Santiago de los Caballeros porte le nom des 30 aristocrates espagnols qui suivirent Christophe Colomb et s’y établirent en 1495. Ce fut la première capitale du pays avant d’être détruite par un tremblement de terre en 1562. Ne pas manquer la cathédrale de Santiago Apostol, le centre culturel Eduardo León Jimenes, le musée d’art folklorique Thomás Morel, le monument aux Héros de la Restauration (El Monumento), le Palacio Consistorial (histoire de Santiago)… À Salcedo, située à environ une heure de Santiago, la maison-musée Hermanas Mirabal commémore la vie des sœurs Mirabal, héroïnes et martyres de la lutte contre le dictateur Trujillo.

Puerta Plata : c’est là que débarqua Christophe Colomb à bord de la caravelle Santa Maria le 11 janvier 1493 et donna à ce lieu enchanteur le nom de « Puerto Plata », « port d’argent ». Ne pas manquer le plus grand ensemble de maisons de style néo-classique et victorien du XIXe siècle bien conservées des Caraïbes, la forteresse San Felipe (musée), la cathédrale San Felipe, la maison-musée Gregorio Luperón (général reconnu héros national), les ruines archéologiques de La Isabela avec la première demeure de Christophe Colomb perchée sur une falaise dominant l’océan Atlantique…

Sur les pas des Tainos…

Le parc national Los Tres Ojos (« les trois yeux ») : à 8 km à l’est de Santo Domingo, il dévoile des grottes souterraines ornées de pétroglyphes utilisées par les Tainos comme refuges ou pour des rituels. On y accède grâce à un escalier qui mène à des chemins qui entourent trois lacs d’eau douce surnommés « yeux » en raison de leur couleur turquoise et de leur forme ovale.

La Cueva de las Maravillas : entre San Pedro de Macorís et La Romana, cette « grotte aux merveilles » forme un réseau de grottes qui abritent des centaines de pictographes et pétroglyphes tainos. On y découvre aussi d’extraordinaires formations rocheuses, dont des stalactites et stalagmites.

Le parc national Los Haitises : dans la péninsule de Samaná, il est célèbre pour ses mangroves, ses formations rocheuses peuplées d’oiseaux, et magnifiques grottes recouvertes de pétroglyphes et de pictographes imaginés par les Tainos.

La Cueva de Berna : faisant partie du parc national de Cotubanamá, à une heure au sud de Punta Cana dans le village de pêcheurs de Boca de Yuma, elle est classée parmi les grottes tainos les plus grandes et importantes de la République Dominicaine.

Le Yucayeke Museo Indígena : ce site écotouristique, premier du genre en République Dominicaine, se trouve dans une ferme de Macao (au nord de Punta Cana). Il recrée des scènes de vie dans un village taino, avec des « bohios » ou huttes en chaume traditionnelles, des objets utilisés pour les tâches de la vie quotidienne, des spectacles de danse et une dégustation de produits.

Las Caritas : dans la région de Barahona, cette grotte emblématique avec de nombreux pétroglyphes tainos sur les parois se situe au-dessus du niveau du sol, le long des falaises au nord du lac Enriquillo.

www.godominicanrepublic.com/fr

Paroles de pro… avec Dominique et Doïna de Campos

Turmaya

« Entreprise familiale francophone fondée il y a bientôt 40 ans, Turmaya est une « boutique de voyage » offrant des produits originaux faits sur-mesure pour vivre l’authentique République Dominicaine. Nous proposons des voyages individuels, en groupe ainsi que des incentives hors des sentiers battus.

Pour découvrir ce que la République Dominicaine a à offrir, nous vous conseillons un séjour d’au moins 7 nuits, mélangeant culturel et nature. Voici quelques-unes de nos destinations phares :

Découvrir le sud de l’île, direction la laguna de Oviedo, pour un parcours en bateau, au milieu d’îlots habités par de nombreux oiseaux aquatiques, ainsi qu’un îlot abritant une importante colonie d’iguanes. Cette promenade est suivie de la découverte de l’ancien village troglodyte de La Cueva, ainsi que d’un instant farniente sur la plage de Bahía de las Aguilas.

Visiter la capitale, Santo Domingo, sans conteste l’une des villes les plus animées de la région et première ville à avoir vu le jour en Amérique.

Suivre la route du cacao à la finca Esmeralda, qui produit l’un des meilleurs cacaos bio du monde.

Explorer Las Terrenas, ancien village de pêcheurs recherché pour ses charmantes criques aux plages paisibles.

Escalader l’Anamuya, chaîne de montagne connue pour ses forêts vertes riches et luxuriantes, ses plantations cultivées de manière écologique, ses sources fraîches et ses ruisseaux.

Profiter du parcours aquatique du parc naturel Los Haitises, avec ses très nombreux îlots habités par une faune aquatique et des grottes exhibant sur leurs parois le témoignage laissé par les Indiens tainos.

Notre mission est de faire du rêve de voyage de votre client une réalité, remplie de jolies expériences, où ils pourront ressentir de multiples émotions, en compagnie d’un peuple à la générosité sans égal, qui rythme sa vie sur un air de merengue ou de bachata. »

 

TURMAYA

Dominique et Doïna de Campos

www.turmaya.com

[email protected] / [email protected]

Tél.: +1 809 801 0484 / +1 809 880 6494

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