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Disneyland Paris espère redécoller en 2005

Le groupe a perdu 145,2 millions d’euros cette année. Sa fréquentation est restée stable, avec 12,4 millions de visiteurs.

Mauvaise année pour Euro Disney. Le groupe affiche pour son exercice clos au 30 septembre une perte de 145,2 ME, contre 56 ME un an plus tôt. Pire, le résultat d’exploitation a plongé dans le rouge (-23,9 ME contre un bénéfice de 132,4 ME en 2003). La société explique cette forte dégradation par une hausse des charges d’exploitation et le rétablissement des redevances de licences à taux plein à The Walt Disney Company. L’augmentation des dépenses marketing a également eu un impact.

Enfin, l’ouverture des hôtels du Val-de-France (Holiday Inn, My Travel Explorers, Kyriad…) a entraîné une baisse de 4,6 points du taux d’occupation des établissements Disney (80,5 %). Il est vrai que le TO maison Eurodisney Vacances dispose d’allotements dans ces hôtels dits conseillés qu’il doit vendre, au détriment des unités du groupe. Ces allotements varient selon les périodes et les hôtels, explique Norbert Stiekema, vice-président Ventes Europe.

Les agences placées au coeur du programme de relance

Tout n’est pourtant pas noir au royaume de Mickey. Le chiffre d’affaires a légèrement progressé (à 1,048 milliard d’E) grâce à une augmentation de 5 % de la dépense par visiteur (40,7 E) et à une fréquentation stable des deux parcs, à 12,4 millions de visiteurs. Même si l’on reste loin des objectifs annoncés à l’ouverture des Walt Disney Studios.

Grâce à l’accord récemment conclu pour restructurer sa dette, Disneyland Resort Paris compte désormais lancer de nouvelles attractions. Outre Space Mountain Mission 2 à partir d’avril 2005, le site annonce une nouveauté majeure par an entre 2006 et 2008. Il entend placer les agences au coeur de sa relance grâce à des formations, éductours (les 28 et 29 novembre et 5 et 6 décembre), tarifs agents de voyages… Si sa part stagne, la distribution classique représente 50 % des ventes du TO en France (420 MEde chiffre d’affaires, plus de 500 000 clients français) et génère une activité linéaire toute l’année. Nous avons l’avantage de proposer un produit qui se vend douze mois par an, souligne Norbert Stiekema. En forte progression, la grande distribution et les agences en ligne ne seront pas oubliées.

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