Destinations : où voyager sans passeport cet été ?
Voyager sans passeport, c’est tout à fait possible. Découvrez toutes les destinations étrangères accessibles avec une simple carte d’identité.
A l’approche de l’été, il est temps de choisir sa destination de vacances. Les Français plébiscitent souvent leur propre pays. Parfois une destination étrangère. Mais que faire si l’on s’aperçoit que la date de validité de son passeport est dépassée ? Pas d’inquiétude : une cinquantaine de destinations demeurent accessibles sans le précieux sésame. Avec, toutefois, des dispositions particulières pour chaque pays.
Espagne, Grèce, Italie, Portugal, Malte… Bien sûr, les 27 membres de l’Union européenne offrent un panel de destinations populaires, qui requièrent une simple carte nationale d’identité (CNI), et peuvent contenter de nombreux voyageurs. Ce qui exclut donc le Royaume-Uni, aux exigences renforcées envers les voyageurs d’Europe et d’ailleurs.
Norvège, Albanie, Serbie…
D’autres pays de l’espace Schengen non membres de l’UE autorisent les Français à voyager sur leur territoire avec une CNI. C’est le cas de l’Islande, du Liechtenstein, de la Norvège et de la Suisse. Sans oublier 4 micro-États : Andorre, Monaco, San Marin et le Vatican.
L’Albanie, la Macédoine et la Serbie, qui ne font ni partie de l’UE ni de l’espace Schengen, permettent eux aussi aux Européens – et donc aux Français – titulaires d’une CNI de visiter leur territoire sans passeport.
Pour l’Europe, notez toutefois que certains Etats ont des exigences particulières concernant la durée de validité de la CNI. Vérifiez toujours, auprès du Quai d’Orsay, les formalités exigées avant un départ.
L’Égypte exige un visa mais pas de passeport
En dehors du Vieux Continent, les possibilités sont évidemment moindres. La Tunisie ne permet plus de voyager sans passeport, mettant ainsi fin à plusieurs années de tolérance envers les voyageurs français.
La Turquie – que l’on doit désormais officiellement appeler Türkiye – autorise les touristes français à séjourner pour 90 jours maximum sur son territoire munis d’une simple CNI valide au moins 150 jours après la date d’entrée dans le pays.
En Égypte, c’est un visa, et non le passeport, qui est exigé. Il peut être obtenu au consulat en France ou à l’arrivée à l’aéroport. Seule condition : présenter une CNI valide six mois après la date de retour. Un document cartonné portant le visa au recto et des informations personnelles au verso sera alors remis au voyageur. Qui ne doit absolument pas le perdre.
Le Quai d’Orsay conseille par ailleurs de « vérifier que le fonctionnaire orthographie correctement le nom et le prénom et indique intégralement le numéro de la CNIS, sous peine de très importantes difficultés au moment de quitter le territoire ».
Sans passeport en long-courrier
En long-courrier, l’arc est quasiment fermé. Mais les DROM-COM sont accessibles, en théorie, avec une simple CNI. En théorie seulement car certaines destinations, comme la Polynésie française, ne sont accessibles que via des escales dans des pays exigeant un passeport. Même pour un transit ! Mais la Guyane, la Martinique, la Guadeloupe, La Réunion, Mayotte, Saint-Martin ou encore Saint-Barthélemy peuvent être ralliées armé d’une CNI.
Avec une subtilité toutefois pour Saint-Martin. Si les voyageurs arrivent par l’aéroport Princess Juliana, situé dans la partie néerlandaise de l’île, ils devront présenter un passeport. Car Sint-Marteen ne fait pas partie de la zone Schengen. Pour se passer de cette formalité, choisissez l’aéroport de Grand-Case Espérance, installé dans la partie française de l’île.