De Vienne à Budapest, au fil du Danube

Si la croisière fluviale séduit autant, c’est que ce type de voyage permet de sillonner plusieurs pays, confortablement encadré, sans se soucier du passage des frontières et sans la barrière de la langue. De quoi concurrencer sérieusement le voyage en autocar. Rien de plus vrai pour les itinéraires organisés sur le Danube, qui offrent, au-delà de l’attrait indéniable des escales, une immersion dans la culture des pays traversés, avec des excursions et des animations (conférences, concerts…) à bord de bâtiments de plus en plus confortables et bien équipés. Les itinéraires partent de Passau ou de Linz, les programmes courts s’arrêtant à Budapest, les itinéraires longs poussant jusqu’en Roumanie. Les leaders de ce marché sont des spécialistes, soit de l’Europe centrale, comme Transtours, soit de la croisière fluviale, comme Rivages du Monde et CroisiEurope, dont la production est reprise par de nombreux opérateurs. Certains TO régionaux, comme Plein Vent, prennent même des risques en affrétant des vols spéciaux de province.

Les uns et les autres s’intéressent de plus en plus à d’autres fleuves. D’abord ceux de Russie, la Volga et la Neva, avec des itinéraires mythiques entre Moscou et Saint-Pétersbourg. Les passagers partent à la rencontre du pays profond, celui des isbas et des villages, loin des grandes villes qui peuvent mettre les clients mal à l’aise, s’enthousiasme Bruno Gallois, PDG de Marsans. De nombreux fleuves d’Europe (Rhin, Elbe, Dniepr, Rhône…) sont également déclinés avec des thématiques (détente, oenologie, gastronomie…). Pionnier du secteur, CroisiEurope, propriétaire de 24 bateaux, a pour sa part étendu ses programmes en Italie (6 547 clients sur le Pô), au Portugal sur le Douro, en Espagne sur le Guadiana et le Guadalquivir, pour séduire un public plus jeune, avec des escapades à la plage.

%%HORSTEXTE:1%%%%HORSTEXTE:2%%%%HORSTEXTE:3%%%%HORSTEXTE:4%%