Croisières : HX veut percer le marché français sans Hurtigruten
HX s’appuie sur l’héritage d’Hurtigruten tout en cultivant sa propre identité pour émerger sur le marché français de la croisière d’expédition.
Quelques mois après sa séparation avec Hurtigruten, HX, la compagnie spécialisée dans les croisières d’expédition, tente de trouver sa place sur un marché hexagonal en pleine expansion. Avec un prisme particulier : l’aspect scientifique de ses croisières en Antarctique, aux Galápagos ou encore au Groenland.
« Nos cinq bateaux servent de camp de base. C’est plus une aventure que des vacances ! », sourit Cyril Dupin, directeur des ventes France et Benelux de HX. Pendant les excursions, les passagers prélèvent des morceaux de glace ou de la roche qu’ils analysent ensuite dans le centre scientifique du navire. Des conférences de scientifiques et des ateliers animent aussi la vie à bord.
Jusqu’à 1 500 passagers par an
« Nos passagers ont déjà apporté plus de 30 000 contributions à des projets scientifiques participatifs », s’enorgueillit Verena Meraldi, scientifique en chef de HX. Ajoutez à cette promesse d’une navigation la moins impactante possible et une trentaine de départs francophones par an, et vous obtiendrez peu ou prou ce qui fait le succès d’Hurtigruten en France.
Car les deux sociétés conservent des liens. « Pour le moment, nous continuons d’utiliser ce nom qui a une réputation sur le marché français », indique Cyril Dupin. Mais ce gentleman’s agreement ne durera pas éternellement, et HX devra apprendre à naviguer en solitaire. Formule tout inclus, engagements environnementaux et navires battant pavillon norvégien : l’héritage d’Hurtigruten est réel.
Et permet à HX de s’appuyer sur 1 300 à 1 500 passagers – dont environ 10% aux Galápagos – pour sa première année sans son prestigieux parrain norvégien. Évidemment, « nous souhaitons progresser », conclut Aude Rougé, la responsable marketing d’HX en France.
