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Croisières d’hiver D’Est en Ouest en Méditerranée

Après la guerre Costa/Festival de l’an dernier, les croisières d’hiver en Méditerranée retrouvent un semblant de sérénité. Le retour à une offre plus raisonnable devrait éviter une dangereuse course aux promotions cette année.

Après l’agitation de l’hiver dernier, les eaux de la Méditerranée retrouvent un semblant de tranquillité. Festival, qui avait largement contribué à déstabiliser le marché en faisant naviguer plusieurs paquebots l’année dernière, a pris l’eau. Du coup, l’offre s’est considérablement amoindrie cette saison, d’autant que MSC, élevé au rang de nouveau challenger de Costa, n’a pas positionné de bateau en Méditerranée cet hiver. Ce retour à la normale devrait limiter une dangereuse guerre des prix. Revers de la médaille : les départs depuis Marseille sont nettement moins nombreux. Côté destinations, deux possibilités s’offrent aux passagers : la Méditerranée orientale et ses trésors antiques, et la Méditerranée occidentale, plus axée sur la nature, avec une escapade vers les îles de l’Atlantique.

Cela suffira-t-il à tirer la croissance ? Pas sûr. Car le marché hexagonal de la croisière a toujours du mal à s’enflammer, oscillant depuis plusieurs années entre 200 000 et 220 000 passagers. Costa continue à prendre le large et a fêté en août dernier son 100 000e passager de l’année, un record. Mais si le croisiériste s’accapare près de 50 % du marché, il a surtout gagné des points sur ses rivaux.

Ce sont désormais vers les paquebots de plus petite taille que se tournent les attentions, comme l’Adriana de Plein Cap, le Sapphire de Croisifrance ou le Diamant de Tapis Rouge. Des bateaux annoncés comme plus humains, et qui proposent des croisières francophones. S’ils peuvent séduire une frange de clientèle, ils ne suffiront toutefois pas à développer le trafic de manière significative. Ce n’est que l’été prochain, lorsque MSC aura déployé l’intégralité de son armada (avec, en particulier, les deux paquebots rachetés à la défunte Festival), que l’on saura si le marché français est réellement capable de décoller.

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