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Au Japon, proposez Kobe à vos clients des expériences gastronomiques comme nulle part ailleurs

Sur l’île de Honshu, Kobe est la capitale de la préfecture de Hyogo dans la région du Kansai, centre historique et culturel du Japon. Une ville portuaire cosmopolite qui rivalise d’attraits en termes de découvertes et de spécialités gastronomiques.

Facilement accessible en train depuis Osaka, Kyoto ou Tokyo, Kobe, sixième plus grande ville du Japon, est aussi un port qui a été l’un des premiers à être ouvert aux cultures occidentales. Elle a été dévastée en 1995 par un tremblement de terre qui, depuis, a façonné l’identité de la ville. En 2002, le Mémorial du tremblement de terre de Kobe a été ouvert pour rendre hommage aux victimes de la tragédie et sensibiliser les habitants et visiteurs à la prévention des séismes et des catastrophes.

Bordée d’un côté par la mer et de l’autre par une majestueuse chaîne de montagnes, Kobe, considérée comme l’une des plus belles villes du Japon, permet à vos clients de partager à deux, en famille ou entre amis des moments inoubliables, entre culture et nature, shopping et artisanat, spécialités gastronomiques d’une étonnante diversité (bœuf, saké…)…

Bien sûr le fameux bœuf… de Kobe !

Le bœuf de Kobe est la spécialité gastronomique la plus reconnue au niveau international, et la plus prestigieuse. Sa zone de production se situe dans la préfecture de Hyogo, et tous les animaux sont soumis à une traçabilité stricte qui garantit la qualité de la viande et évite les risques de contrefaçon. Ce sont des animaux de trait qui ont d’abord été élevés, et la pureté de cette race locale est l’un des éléments qui justifie la qualité de cette viande très persillée, appréciée des gourmets du monde entier.

Le saviez-vous ? La ferme Morimoto, à l’ouest de la préfecture de Hyogo, est l’un des seuls élevages de bœufs de Kobe à regrouper toutes les étapes de la production, depuis l’insémination jusqu’à l’élevage en passant par la naissance des veaux.

La ferme, exploitée par Kazuki Morimoto, se vante de procurer des conditions de vie tout confort à ses animaux, avec des enclos plus vastes que ceux de la plupart des exploitations. Le lieu est situé au calme, dans les montagnes, et les bœufs passent les quatre années de leur vie par petits groupes d’individus dont la composition ne change pas au fil des mois.

Le chef Takahiko Kishimoto, natif de la préfecture de Hyogo, est fier de ses origines et travaille avec les produits locaux de sa région. Il suit en cela les bases posées par son mentor et formateur, le chef français Alain Chapelle. Aujourd’hui, chef des restaurants du Portopia Hotel, il met en valeur la production de la ferme Morimoto.

Le Teppanyaki Grill Tajima au Portopia Hotel  est un restaurant teppanyaki proposant du bœuf de Kobe. Il a été nommé ainsi d’après le nom de l’ancienne province de Tajima, au nord de l’actuelle préfecture de Hyogo, qui est toujours une aire réputée pour ses volailles. Il met évidemment l’accent sur les produits d’excellence de toute la région : volailles, légumes, et bien sûr l’emblématique bœuf persillé.

Ici, le dîner est une fête pour les yeux avant d’être un ravissement pour les papilles. Les légumes viennent de la préfecture de Hyogo, à commencer par l’oignon qui vient de l’île d’Awaji ; le bœuf de Kobe provient de la ferme Morimoto et il se déguste avec un peu de sel, de poivre, de ponzu ou de daikon oroshi, la purée de radis japonais.

Le saké : un savoir-faire incomparable

Le nom de Kobe est également associé au saké japonais, c’est-à-dire l’alcool national, que les Japonais appellent nihonshu. Depuis des siècles,  cet alcool de riz y est produit dans le quartier de Nada Gogo, à l’est de la ville, au pied de la chaîne des monts Rokko. Une situation qui offre aux brasseries la possibilité d’utiliser l’eau des rivières, un des trois ingrédients du saké avec le riz et le koji (champignon qui permet la fermentation).

Le saviez-vous ? Dans le quartier de Nada Gogo, une dizaine de musées appartenant aux brasseries les plus renommées sont à découvrir pour une plongée immersive dans la tradition du saké.

Le musée de la brasserie Kiku Masamune, dont la création remonte à 1659, se concentre sur la technique de brassage traditionnelle kimoto. Il se situe dans un bâtiment traditionnel où sont exposés les accessoires, outils et contenants qui permettent en 50 jours de transformer le riz en saké. La visite débute par un court film (sous-titré en anglais) présentant le contexte de la récolte du riz, de l’environnement au pied des monts Rokko, de la qualité de l’eau, etc.

La salle d’exposition principale présente ensuite les différentes étapes du brassage avec des objets, des dioramas et des photos anciennes, depuis le lavage du riz, sa cuisson, la fabrication du koji – le mélange initial lié à la fermentation – jusqu’au pressage, puis au stockage permettant la maturation du breuvage. Après la visite, il est possible de déguster gratuitement deux sakés*.

* À consommer avec modération.

Une spécialité incontournable : le soba meishi

L’une des spécialités populaires de Kobe date de l’après-guerre. Il s’agit du soba meishi. Il s’agissait alors d’accommoder de manière attractive une quantité d’ingrédients limités, en temps de privation. Aujourd’hui, c’est un plat de nouilles coupées en courts tronçons sur une plaque chauffante, assorties de chou, et auxquelles on ajoute du riz.

Le saviez-vous ? Le soba meishi se déguste par exemple à Nagata Tankusuji, restaurant au sous-sol de l’un des grands centres commerciaux situé à côté de la gare de Sannomiya, en plein cœur de la ville.

La façon bokkoke soba meishi est une autre manière de déguster ce plat populaire : avec des cubes de bœuf sautés et du konyaku, pâte caoutchouteuse obtenue à partir du tubercule de la plante éponyme.

Les gyozas, raviolis originaires de Chine

Les gyozas, raviolis en forme de chaussons, sont confectionnés avec une pâte à base de farine de blé qui enveloppe une farce en général à base de porc et qui sont grillés à la poêle. Kobe, l’un des premiers ports ouverts aux influences étrangères, a été l’un des points d’entrée de cette spécialité.

Le saviez-vous ? Les Japonais dégustent habituellement les gyozas avec simplement un peu de vinaigre parfois relevé d’un trait d’huile pimentée. Mais l’habitude est différente à Kobe, où l’on privilégie une sauce à base de miso, la pâte de soja fermentée. Plusieurs restaurants du quartier chinois de la ville permettent de goûter ces raviolis et la sauce qui va avec, dont Ganzo Gyoza-en, un établissement ouvert en 1951 et qui a joué un rôle actif dans l’histoire des gyozas.

Yoshio Korosue, fondateur du restaurant Ganzo Gyoza-en en 1951, est l’un des premiers à servir des gyozas à Kobe, et c’est lui qui a eu l’idée de les accommoder avec une sauce au miso (sauce originale dont la composition est aujourd’hui encore transmise uniquement au sein de la famille). À la carte : gyozas classiques (avec 10 % de bœuf de Kobe), gyozas végétariens et gyozas 100 % bœuf de Kobe.

À découvrir, à faire

Le sanctuaire Ikuta est l’un des principaux du centre-ville de Kobe. Il est reconnaissable à sa grande porte rouge-orange et à ses pavillons de la même couleur. Il s’agit d’un site shintoïste consacré à une divinité liée au textile. Un pavillon secondaire est dédié à Inari, la déesse des moissons dont le messager est le renard.

Le Kobe Nunobiki Herb Gardens, au sommet d’une montagne qui domine Kobe, est l’un des plus grands du genre au Japon, avec environ 75 000 plantes de 200 espèces différentes, des potagers, des vergers, des espaces de détente et un café. Il est accessible en téléphérique, à 400 m d’altitude, ce qui permet de le découvrir progressivement après avoir admiré la belle cascade Nunobiki en contrebas.

La maison Moegi a d’abord été la résidence privée du consul général des États-Unis, puis de plusieurs autres propriétaires. Aujourd’hui, classée au niveau national depuis 1980, elle est l’une des demeures les plus iconiques de Kitano Ijinkangai, le quartier étranger des hauteurs de Kobe.

Arima Onsen est la station thermale la plus proche de Kobe et d’Osaka, et donc la plus favorisée par les puissants pendant tous les siècles où le cœur du pouvoir japonais se trouvaient dans le Kansai. Ainsi, le ryokan Tocen Goshoboh remonte à 1191, ce qui en fait l’établissement le plus ancien et le plus célèbre d’Arima Onsen. Le petit déjeuner et le dîner sont l’occasion de s’essayer à la cuisine raffinée des ryokans, qui met en avant les produits locaux de saison.

Kobe Tourism Bureau

www.feel-kobe.jp/en

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