Aérien : les accidents aériens ont fait 244 victimes en 2024 selon l’Iata
Dans son rapport 2024 sur la sécurité aérienne, l’Iata a recensé 46 accidents aériens, qui ont fait 244 victimes.
Le taux global d’accidents dans l’aviation commerciale a été en dessous de la moyenne quinquennale, a indiqué l’Iata dans son rapport 2024 sur la sécurité aérienne. En revanche, plus de personnes en sont décédées. On compte un accident tous les 880 000 vols en 2024, contre un accident tous les 810 000 vols en moyenne, entre 2020 et 2024.
L’Iata a recensé 46 accidents en 2024, dont 7 mortels, ayant causé 244 décès. En 2023, seul un accident dans l’aviation commerciale l’avait été, pour 72 décès. Sur les 244 victimes comptées en 2024, 179 sont décédées le 29 décembre, lors du crash d’un avion de la compagnie Jeju Air en Corée du Sud.
« Chaque décès est un décès de trop »
Dans un communiqué, Willie Walsh, le directeur général de l’Iata, a souligné une « amélioration ». « Nous savons que chaque décès est un décès de trop ». L’organisation a mis un point d’exergue sur les incidents liés aux zones de conflit et aux interférences GNSS. En 2024, deux aéronefs ont été abattus, l’un au Kazakhstan, causant 38 décès, l’autre au Soudan (5 décès).
L’Iata a souligné la nécessité de renforcer les mesures de protection dans les espaces aériens à haut risque. Quant aux interférences GNSS, l’organisation a noté une forte hausse des incidents signalés, de 175%, ainsi qu’une multiplication par cinq des cas de mystification. Ceux-ci représentent une menace majeure pour l’aviation civile, en particulier en Turquie, en Iraq et en Egypte. Ils perturbent les systèmes de positionnement, de navigation et d’atterrissage des aéronefs.
Pour améliorer la sécurité, l’Iata a mis en avant des initiatives comme le programme d’audit IOSA, qui affiche un taux d’accidents bien inférieur aux transporteurs non certifiés, et le lancement de la plateforme IATA Connect, facilitant la collaboration entre professionnels.
