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Accident de train en Grèce : la polémique enfle sur l’état du réseau ferroviaire

Le ministre des Transports, Kostas Karamanlis, a annoncé mercredi présenter sa démission après cet accident entre un train de passagers et un convoi de marchandises.

Le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis a imputé mercredi la catastrophe ferroviaire qui a fait 38 morts la veille à une « tragique erreur humaine », au moment où la polémique enflait dans le pays sur l’état du réseau que beaucoup jugent vétuste.

« Tout montre que le drame est dû, malheureusement, principalement à une tragique erreur humaine », a dit le chef du gouvernement, qui s’est rendu sur les lieux et a décrété un deuil national de trois jours.

Plus tôt le ministre des Transports, Kostas Karamanlis, avait annoncé présenter sa démission après cet accident entre un train de passagers avec 342 passagers et dix employés des chemins de fer à bord, qui reliait Athènes à Thessalonique dans le nord du pays, et un convoi de marchandises. 

Ils se sont heurtés frontalement alors qu’ils se trouvaient pour une raison indéterminée sur la même voie depuis plusieurs kilomètres, faisant 38 morts et plusieurs dizaines de blessés selon un dernier bilan.

Le chef de gare poursuivi en justice

Le chef de la gare de Larissa, la ville la plus proche de l’accident en Grèce centrale, a été arrêté dans la journée, selon une source judiciaire à l’AFP et il est poursuivi pour « homicides par négligence » et pour avoir été à l’origine de « blessures corporelles ».

Le président du syndicat des conducteurs de train OSE, Kostas Genidounias, a dénoncé le manque de sécurité, selon lui, sur cette ligne qui relie les deux principales villes de Grèce. 

« Toute (la signalisation) est faite manuellement. C’est depuis l’an 2000 que les systèmes ne fonctionnent pas », s’est-il emporté sur la chaîne de télévision Ert. 

Auparavant, il avait également assuré à l’AFP qu' »aucun système de sécurité, télécommande et feu de circulation ne fonctionnait ».

Contacté par l’AFP, le groupe public italien Ferrovie dello Stato (FS), qui contrôle la société des chemins de fer Hellenic Train, privatisée en 2017, n’a pas fait de commentaires dans l’immédiat.

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