Tunisie : les TO rapatrient
Alors que le président Ben Ali a quitté le pays vendredi, et que la situation politique reste confuse, les TO français ont rapatrié ce week-end leurs clients, à l’instar des autres pays européens, et suspendu les départs jusqu’à mardi.
Les évènements se sont brutalement accéléré en Tunisie vendredi en fin d’après-midi, obligeant les TO français à réviser leur position et à se mettre à l’unisson des autres marchés européens qui, dès le matin, avaient suspendu les départs et commencé à rapatrier leurs clients sur place. A 22 heures, vendredi soir, le Ceto annonçait que tous les départs étaient suspendus jusqu’au 17 janvier inclus, et les reports acceptés sans frais sur une autre destination ou une autre date. Certains TO, comme Fram, prolongent même cette suspension jusqu’au 18 janvier inclus. Dans son communiqué, le Ceto précise « qu’en ce qui concerne les clients sur place, les tour-opérateurs renforcent leur assistance et se tiennent à la disposition de leur clientèle afin de répondre aux interrogations relatives à la situation locale ». De fait, tout le week-end, les voyagistes se sont employés à trouver avions pour assurer le retour de leurs clients qui le souhaitaient. Fermé vendredi soir, l’espace aérien tunisien était de nouveau ouvert samedi. Le rapatriement des touristes français prendra plusieurs jours « en raison des contraintes liées au manque d’avions et au couvre-feu imposé dans le pays », a indiqué à l’AFP René-Marc Chikli, président du Ceto. Le couvre-feu s’applique en effet de 18h à 6h du matin. Par ailleurs, on est en basse saison ce qui complique le fait de « trouver des avions et des équipages » et le montage « de plans de vol de compensation ». Les quelque 8000 touristes français sur place devraient néanmoins être rentrés pour la plupart dès ce soir, Air France et Transavia en tre autres, ayant assuré une grande partie des vols.
