Wadi Rum

Un coup à droite, un coup à gauche. Les corps sont bringuebalés dans le Toyota antédiluvien qui surfe sur les dunes. Keffieh rouge et blanc sur la tête, cigarette (éteinte) au bec, le chauffeur bédouin cramponne ses mains en position 10 h 10 sur le volant léopard. Le dénivelé est costaud, le sol vierge de traces. Sur 70 km, cailloux, jebels, rochers et sable façonnent le Wadi Rum. A 360°, le décor est rouge orangé. Quelques genévriers chétifs apportent de temps à autre une touche de vert. Mais c’est tout. Pas un touriste, pas un oryx. C’est un délice d’avoir cette étendue rien que pour soi. En mettant le cap à l’est, apparaît un petit campement de Bédouins, aménagés entre deux parois rocheuses, à l’abri des regards et du vent. Le Toyota s’arrête : nous sommes invités. Sous la tente noire, des matelas recouverts de tapis rouge et or encadrent un feu sur lequel chauffe une théière monumentale. Assis en tailleur, nous partageons en silence le thé à la cardamome. Drapés dans une longue tunique grise, les hommes au teint mat et aux longs cheveux noir corbeau fixent les flammes hypnotiques. Troisième tournée de thé… Regards et sourires s’échangent, on est juste… délicieusement bien. Evidemment que Lawrence d’Arabie est tombé amoureux du Wadi Rum et des Bédouins : il ne pouvait simplement pas en être autrement !

en brochure

famille

Chez Club Aventure, une découverte en famille (dès six ans), mêlant randonnée et minibus, avec 1 n en bivouac dans le désert. 1 299 E TTC/adulte (-100 E pour les enfants), le 23 février et le 1er mars (hors visa et entrées dans les sites) de Paris, en pension complète.