Victime de la crise, Dima Tours dépose le bilan…
Le spécialiste de l’Amérique du Sud s’est déclaré en cessation de paiements et espère trouver un repreneur. Verdict du tribunal attendu mi-mars.
Dima Tours, victime de la crise ? Oui, sans aucun doute. Le voyagiste est confronté depuis quatre mois à une dégradation continue de son activité, avec des ventes en recul de 50 % vers le Costa Rica, sa première destination, mais aussi l’Équateur, le Mexique, le Brésil. « Avec un carnet de commandes au plus bas et, surtout, aucune visibilité, nous n’avions pas d’autre choix que de nous déclarer en cessation de paiements auprès du tribunal de commerce de Paris. Une solution extrême, qui a le mérite de bloquer la situation, en espérant que le fonds de commerce trouvera un repreneur », explique Jean-François Sieradzki, gérant de Dima Tours et fondateur du spécialiste de voyages à la carte en Amérique du Sud, avec son frère Didier, il y a 17 ans.
UNE TRENTAINE DE CLIENTS CONCERNÉS
« Nous n’avons pas vu venir cette crise brutale et avions engagé d’importants investissements pour la nouvelle brochure et le site Internet au cours du deuxième semestre 2008. » À l’entrée de la basse saison pour l’Amérique du Sud, peu de clients se trouvent concernés par cette défaillance. Une quinzaine de pax, qui avaient acheté leur voyage en direct, ont été pris en charge par l’APS. Pour la quinzaine d’autres, les agences partenaires de Dima Tours ont dû se substituer au TO, à l’instar de Détours Voyages, et repayer des prestations aux réceptifs locaux. « En toute bonne foi, je découvre avec beaucoup de surprise que l’APS ne s’occupe que des clients traités en directs », remarque Jean-François Sieradzki (voir article ci-dessous). Le tribunal de commerce devrait rendre son jugement vers le 15 mars. En 2008, Dima Tours, qui emploie quatre personnes, a réalisé un CA d’environ 2,5 ME.
