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STI bientôt fixé sur son sort

Les responsables du TO attendaient, le week-end dernier, un appel de Baher Ghabbour, l’actionnaire gérant égyptien de l’entreprise. Il devait leur indiquer sa décision quant à une éventuelle recapitalisation, essentielle à la survie de STI.

Les dirigeants de STI ont sans doute une meilleure visibilité quant à l’avenir du TO. "Nous attendons un appel de Monsieur Ghabbour [l’actionnaire gérant de l’entreprise, basé en Egypte, ndlr] d’ici dimanche soir", a indiqué vendredi dernier Louisa Rouar, directrice générale de STI. "Il devrait nous donner une réponse, décisive pour nous, quant à un éventuel apport de trésorerie."

Selon Louisa Rouar, le contact avec Baher Ghabbour n’a pas été rompu, contrairement aux informations provenant de plusieurs sources internes et externes. Ce dernier souhaite-t-il sauver STI ? "Il l’a dit et écrit, répond la directrice générale. Mais il semble qu’il ait des difficultés à sortir de l’argent d’Egypte, peut-être en raison du contexte que connaît le pays depuis 2011."

Selon un bon connaisseur de l’entreprise, il y a pourtant des solutions. "La famille Ghabbour possède de très nombreux biens en France aussi, dont la vente peut permettre de débloquer de l’argent", estime cette source, qui considère également que l’entreprise aurait du se placer en procédure de sauvegarde dès les premières difficultés, une décision qui relève du gérant. "Si aujourd’hui un fournisseur décide de saisir le tribunal de commerce, STI l’a dans l’os", commente-t-elle sans détour.

En cas de recapitalisation d’ici début septembre, les dirigeants de STI estiment que l’entreprise pourra poursuivre ses activités, même si la crise actuelle risque de laisser des traces. Dans le cas contraire, le TO semble bel et bien condamné.

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