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Rome, à la fois antique et romantique

Sylvie Nahon, directrice de production du groupe Pauli, est tombée sous le charme de la capitale du Latium lors de l’ouverture de la ligne Toulouse-Rome par Air France.

Lorsque Air France m’a proposé de participer au voyage d’inauguration de la ligne Toulouse-Rome il y a quelques semaines, j’ai tout de suite accepté. C’était mon premier voyage dans la capitale du Latium et j’ai vraiment été conquise par l’ambiance qui s’en dégage. Autant le dire : je suis tombée sous le charme d’une ville pleine d’élégance.

Rome m’a éblouie dès le premier regard. Pas seulement parce qu’elle est la ville éternelle des peintres et des amoureux, la mère de notre civilisation. J’ai été séduite par les beautés réunies dans un même lieu : aussi bien celles de l’Antiquité que du Moyen Âge, de la Renaissance ou de la modernité, qui dessinent des paysages urbains magnifiques.

Depuis des siècles, elles éblouissent le voyageur toujours avec la même émotion. Le Capitole, la piazza Venezia, le Panthéon, qui pourrait se lasser de les admirer ? La ville éternelle est aussi un concentré d’insouciance, balayé par les parfums de la mer toute proche. J’ai d’ailleurs beaucoup apprécié la fin de la journée, quand le soleil décline et que s’installe une véritable ambiance méditerranéenne.

Tout concourt alors au romantisme. La lumière du coucher de soleil qui embrase les ruines antiques et égayent les maisons aux murs colorés, le ciel, et les façades des palais Renaissance qui cachent des intérieurs sophistiqués et cosy. La plupart possèdent d’ailleurs d’extraordinaires terrasses aménagées sur les toits, qui offrent des vues imprenables sur la ville. Ils sont de vrais jardins suspendus, qu’il est parfois difficile de visiter, mais qui extirpent le voyageur des sempiternels embouteillages dont souffre atrocement la ville.

Religion, secrets, mystère et… gastronomie

Pour le choix des hébergements, les hôtels ne manquent pas dans cette ville qui privilégie les 3 à 5 étoiles, la plaçant en bonne position pour son rapport qualité-prix. Je conseillerai toutefois de choisir un établissement situé dans le centre. D’autant que les transports en commun ne sont pas très développés ! Il vaut mieux prévoir de bonnes chaussures pour arpenter la ville et ses quartiers historiques semi-piétons.

Pour un premier séjour, le choix de nos visites était parfait, avec deux matinées consacrées à la découverte de la Rome baroque et de la Rome antique. J’ai seulement regretté de ne pas avoir eu le temps de visiter le musée du Vatican et les célèbres fresques de Michel-Ange dans la chapelle Sixtine. En revanche, j’ai été impressionnée par la splendeur de la basilique Saint-Pierre, monumentale. On sent bien là tout le poids de l’Eglise.

Rome est aussi une ville pleine de mystère qui réside dans la symbiose parfaite entre la cité antique et la ville moderne. Dan Brown, l’auteur à succès de Da Vinci Code, ne s’y est pas trompé en faisant de la cité le théâtre de son roman Anges et Démons. Certains tour-opérateurs proposent même des circuits qui parcourent toute l’énigme du livre ! Entre deux visites, nous avons aussi profité des terrasses de café et de la douceur de vivre à l’italienne, si chère au cinéaste Fellini. La fontaine de Trevi est un passage obligé pour une photo souvenir et pour faire un voeu, une fois quelques piécettes jetées dans l’eau. Enfin, la gastronomie est un vrai régal. Je n’ai jamais mangé d’aussi bonnes pâtes et charcuteries. Et tant pis pour le régime !

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