Réforme des retraites : nouvelle journée de mobilisation le 31 janvier
Après une première mobilisation réussie, l’intersyndicale appelle, de nouveau, à se mobiliser contre la réforme des retraites. La CGT veut même aller plus loin.
Plus de deux millions de manifestants selon la CGT, et plus d’1,1 million d’après le ministère de l’Intérieur : la première journée de mobilisation contre la réforme des retraites a été une réussite pour l’intersyndicale, qui réunit les principaux organes représentatifs du personnel en France.
Un succès qui a incité les responsables syndicaux à définir une nouvelle journée de mobilisation, fixée au 31 janvier. Certaines fédérations voient même déjà au-delà, comme la CGT Cheminots. Le secrétaire général de la branche syndicale, Laurent Brun, a annoncé vendredi que sa corporation se mobilisera probablement au-delà de la seule date du 31 janvier.
« Il est très probable qu’on fera plus que le 31 »
« Nous travaillons sur l’élévation du niveau de mobilisation chez les cheminots et effectivement, on ira probablement au-delà de ce qui est programmé par les intersyndicales confédérales », a déclaré le premier syndicat de la SNCF sur RMC. Vendredi après-midi, l’ensemble des syndicats cheminots de la SNCF doivent se réunir en interfédérale pour décider de la suite à donner au mouvement.
Les huit grandes centrales syndicales ont arrêté la date du 31 janvier pour la prochaine mobilisation interprofessionnelle. « Il est très probable qu’on fera plus que le 31. Après, est-ce que ce sera avant ou après, ça, c’est ce dont on va discuter », a-t-il insisté, soulignant « la très très forte détermination des agents pour peser » dans le débat sur les retraites.
Jeudi, la SNCF a enregistré un taux de grévistes de 46,3%, inférieur à celui de la première journée de mobilisation en 2019 (55,6%), organisée contre le premier projet de réforme du système de retraites. Laurent Brun évoque lui « quasiment 60% de grévistes ». « Nous ne sommes qu’au début du processus et le gouvernement a l’air de considérer qu’il y a eu une manifestation, c’est comme ça, c’est un témoignage », a-t-il observé.
« Nous n’en sommes pas au témoignage, nous allons établir un rapport de force comme le gouvernement le souhaite car il n’y a que ça qu’il entend », indique Laurent Brun. « Non seulement on souhaiterait que cette réforme capote, mais en plus on voudrait revenir sur les réformes précédentes », a-t-il ajouté. Nous voulons un départ à 60 ans pour tous et 55 ans pour les métiers difficiles », conclut Laurent Brun.
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