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Publicités : gares et aéroports vont enfin éteindre les écrans la nuit

Alors que le dérèglement climatique s’accélère, il semblerait que gares et les aéroports aient enfin compris qu’allumer des publicités la nuit quand il n’y a pas de voyageurs n’est pas nécessaire.

Les opérateurs des gares, stations de métro et aéroports doivent s’engager lundi, sous l’égide de l’Etat, à éteindre d’ici la fin de l’année les publicités lumineuses quand ces lieux sont fermés au public, afin de réduire cette source de consommation d’énergie. Rien de plus normal pourrait on penser en 2023 et quelques jours après le rendu d’un rapport du GIEC plus qu’inquiétant.

Dans un effort d’économie d’énergie, un décret d’octobre impose d’éteindre les publicités lumineuses la nuit entre 01H00 et 06H00. Mais les aéroports, gares, stations de métro, qui peuvent fonctionner en dehors de ces plages horaires, font exception.

Pour apporter leur pierre à l’édifice de la « sobriété énergétique » appelée de ses voeux par le gouvernement, les opérateurs de ces infrastructures (notamment SNCF et Aéroports de Paris) et les régies publicitaires (JC Decaux et Médiatransports) devaient signer lundi matin une « charte d’engagement », selon les ministères de la Transition énergétique et des Transports.

Publicités la nuit : une ineptie ultra consommatrice  

Dans ce document les signataires s’engagent à faire en sorte que les écrans numériques et autres affiches rétroéclairées puissent être « éteints ou à défaut mis en veille pendant les horaires de fermeture au public ». Il faut pour cela les équiper, d’ici à la fin de l’année, de « dispositifs qui permettent le pilotage à distance », a précisé une source ministère des Transports.

« Nos concitoyens ne comprendraient pas que les publicités lumineuses ne soient pas a minima éteintes aux horaires de fermeture et qu’on n’ait pas d’engagement fort en terme de sobriété », a souligné cette même source. C’est pourtant le cas depuis des années…

Dans une annexe, la SNCF s’engage par exemple à réduire de 71% la consommation électrique de son parc de publicités lumineuses en 2031 par rapport à 2022, et à diminuer de 45% les émissions carbone liées à ces dispositifs sur la même période. L’agence nationale de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) relevait en 2020 que les 1 400 écrans publicitaires numériques parisiens présents dans le métro et les gares consommaient « autant d’électricité en un an que 21 écoles de 10 classes ». Elle ajoutait que les émissions de gaz à effet de serre annuelles de ces 1 400 écrans représentaient « autant que les émissions dues à l’utilisation du métro parisien par 20 millions de passagers ».

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