Paris demeure la destination urbaine la plus puissante au monde
Une nouvelle étude du World Travel & Tourism Council (WTTC) révèle que la capitale française est une destination leader. Mais les villes chinoises sont de sérieuses concurrentes.
Selon le rapport du WTTC, parrainé par Visa et réalisé en partenariat avec Oxford Economics, Paris est en tête du classement des destinations urbaines les plus puissantes du monde, avec un secteur du tourisme et du voyage d’une valeur estimée à près de 36 milliards de dollars, en termes de contribution directe au PIB de la ville.
Pour obtenir ces données, le WTTC a analysé des indicateurs clés tels que la contribution des voyages et du tourisme au PIB, à l’emploi et aux dépenses des voyageurs. Dans la suite du rapport, l’organisme estime que Paris va perdre du terrain au cours des dix prochaines années, pour tomber à la troisième place du classement. Et ce, malgré une valeur contributive estimée à plus de 49 milliards de dollars.
« Londres, Paris et New York resteront des puissances mondiales »
En effet, les villes chinoises vont, de plus en plus, attirer les visiteurs. Pékin est même déjà sur la deuxième marche du podium, avec un tourisme d’une valeur de près de 33 milliards de dollars. Selon le WTTC, la capitale de la Chine prendra la tête du classement d’ici à 2032, avec un tourisme estimé à 77 milliards de dollars.
Orlando, la capitale mondiale des parcs à thème, boucle le podium, avec un secteur du tourisme évalué à 31 milliards de dollars en 2022. La ville perdra, elle aussi, du terrain face aux villes chinoises dans les années à venir. Shanghai (30 milliards de dollars) devrait ainsi devenir la deuxième destination urbaine la plus puissante en 2032, avec 71 milliards de dollars. Las Vegas est la seule ville du top 10 qui tient sa place, la cinquième.
« Les grandes villes comme Londres, Paris et New York resteront des puissances mondiales, mais au cours des prochaines années, Pékin, Shanghai et Macao monteront dans la liste des principales destinations urbaines », conclut Julia Simpson, la présidente du WTTC. Pour accéder à l’ensemble de l’étude, cliquez ici.
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