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Licenciements : les « TUI » espèrent le ralliement de plusieurs secteurs

A l’initiative d’une manifestation prévue samedi, les syndicalistes du tour-opérateur veulent rallier leurs homologues œuvrant dans l’automobile, l’énergie ou encore les services postaux.

L’homologation du plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) de TUI France, attaqué en référé* par le comité social et économique (CSE) du voyagiste, a poussé les syndicalistes de l’entreprise à organiser une mobilisation plus large « contre les entreprises qui profitent du chômage partiel pour licencier », selon les mots de Lazare Razkallah, le secrétaire général du CSE et délégué CGT de TUI France.

Plus forts « réunis »

Réunis avec des salariés du TO et d’autres syndicalistes issus d’autres secteurs, il a expliqué les motivations qui invitent les salariés à répondre à « l’appel des TUI », et à manifester ce samedi 23 janvier, à Paris. « TUI France a bénéficié d’un CICE (Crédit impôt compétitivité emploi, ndlr), et s’appuie maintenant sur le dispositif du chômage partiel, tout en annonçant la suppression de plus de 600 postes. Tout ça a été accordé sans aucune contrepartie. On licencie avec l’argent du contribuable », estime Lazare Razkallah.

Et c’est en constant des « similarités » avec d’autres entreprises, qui n’évoluent pas dans le tourisme, que l’idée d’une convergence des mobilisations est née. « On a décidé de lutter ensemble, car nous sommes plus forts quand nous sommes réunis. Ce n’est pas une bataille que nous perdrons », assure le syndicaliste.

Rendez-vous est donc donné samedi 23 janvier, à 14h, devant l’Assemblée nationale, pour une manifestation qui marquera également l’arrêt devant le Ministère du Travail et le siège du Medef.


Une décision « dans les jours qui viennent » concernant le référé

Le CSE de TUI France a attaqué, en référé, la Direccte, en vue de suspendre le PSE déclenché par la direction du voyagiste. Le tribunal administratif de Cergy devrait rendre son verdict « dans les jours qui viennent », selon Lazare Razkallah, qui n’est pas spécialement optimiste. « Le caractère urgent de la situation ne sera peut-être pas retenu par le tribunal, étant donné que nous étudierons le dossier sur le fond le 3 mars, et que 274 salariés sont candidats au départ ». Pour rappel, le PSE décidé par la direction de TUI France prévoit, outre la cession des 65 agences (soit 266 postes), la suppression de 307 postes sur 904 salariés au sein de leurs deux implantations situées à Levallois-Perret, près de Paris, et à Lyon.

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