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Les tour-opérateurs ont fait le beau temps

Dans un contexte économique toujours difficile, marqué par les dépôts de bilan d’Air Littoral et plus récemment d’Aéris, l’arrivée de TUI et du Club Med à Deauville ont contribué à dynamiser Top Resa. Retour en images sur la 25e édition du salon.

Est-ce le beau temps qui a régné pendant trois jours à Deauville ? Toujours est-il que la 25e édition de Top Resa ne semble pas avoir souffert de la conjoncture difficile. Pas plus que les deux éditions précédentes. Comme si, depuis le 11 Sep- tembre, chacun s’évertuait à met-tre ses difficultés de côté pendant un week-end. Méthode Coué ou certitude que le plus dur est derrière nous ? Selon les statistiques officielles, le salon a accueilli 14 269 agents et chargés de voyages (+5,2 % par rapport à 2002).

L’an dernier, Top Resa avait été marqué par les difficultés d’Air Lib. Cette année, c’est Aéris qui a fait la une. Les chiffres communiqués par le Snav et les craintes des principaux réseaux quant à la situation financière délicate dans laquelle se trouvent de nombreuses agences auraient également pu ternir la fête. Mais ni Aéris ni le syndicat n’ont réussi à faire de l’ombre à l’arrivée de TUI en France et à la guerre larvée qui se prépare avec les autres TO. En façade, ce ne fut que sourires et bons mots. Mais en coulisses, la bataille a bel et bien commencé, à coup de contrats de services pour rassurer les clients et de soirées tendance pour séduire les agents de voyages. Aux tubes disco de la soirée blanche du Club Med et de Jet tours, TUI a répondu par des rythmes techno. Deux soirées folles, où les patrons des deux voyagistes n’ont pas hésité à mouiller la chemise.

On vient pour faire des affaires

Sous le chapiteau, l’ambiance était plus studieuse. D’année en année, le salon se fait plus professionnel. Aux décors en carton-pâte de jadis succèdent des stands plus efficaces, souvent chapeautés par des offices de tourisme, où prennent place réceptifs, hôteliers et compagnies aériennes. On vient à Top Resa pour faire des affaires, signer des contrats, de moins en moins pour découvrir les brochures de l’hiver. D’autant que certains grands réseaux, dont les effectifs sont tendus, interdisent à leurs vendeurs de se déplacer à Deauville. Avec 30 % de visiteurs lors de la journée spécial vendeurs du samedi (37 % le jeudi et 33 % le vendredi), les organisateurs s’estiment pourtant satisfaits : L’objectif est atteint, avec une mobilisation des exposants jusqu’à la dernière minute et des visiteurs très nombreux. Alors d’où vient cette impression d’allées désertes dès le samedi après-midi ? Et que dire du stand de la Russie, vide dès 16 heures ?

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