L’édito de Dominique Gobert : un peu d’humour et joyeux Noël…
Allez, c’est notre dernière semaine avant la fin de cette année « horribilis » comme disait cette chère Elizabeth Windsor. Et c’est plutôt encourageant pour la suite, rien n’est perdu, il faut encore tenir…
De toute manière, quand on s’attend au pire, on n’est jamais déçu. Sauf que, cette dernière année, personne n’avait prévu le pire, particulièrement dans notre secteur du tourisme. Et pourtant…
Finalement, je crois n’avoir jamais vu une profession aussi résiliente, aussi courageuse, aussi déterminée. Faut dire que, tout de suite, la mobilisation a été rapide, totale, efficace. Et nous avons eu la chance d’avoir non seulement des instances professionnelles déterminées, des initiatives solidaires et un Secrétaire d’Etat vindicatif et obstiné face à certains de ses homologues parfois timorés.
Le vaccin contre cette saleté arrive sur l’ensemble de la planète. Certes, il y a encore des doutes quant aux « risques » présumés. Ce qui me rappelle cette phrase découverte récemment « Vous avez mangé des hot-dogs toute votre vie et vous refusez le vaccin sous prétexte que vous ne savez pas ce qu’il y a dedans ». Restons calme, moi j’y crois, comme à cette envie de voyager, de se retrouver, de découvrir peut-être un autre monde…
Et puis, j’aime assez ces entrepreneurs du tourisme qui ne baissent pas les bras. Olivier Kervella, patron du groupe NG Travel qui voit lui aussi beaucoup plus loin en rachetant cette belle marque qu’était (et que sera sûrement à nouveau), Jet tours.
C’est une bonne nouvelle et je suis certain que la marque, cette fois, même si Hervé Vighier qui l’avait achetée ne l’aurait pas abandonnée, va connaître dans les prochaines années une vraie renaissance.
Asia, aussi, qui se bat comme un vieux démon et vient de se positionner avec Intermèdes pour développer de nouveaux produits en Europe… en attendant l’embellie. Mon vieux copain, trop tôt parti, Jean-Paul Chantraine (PDG-fondateur du TO), doit plisser ses yeux malicieux, un petit sourire aux lèvres…
Tout va être à nouveau possible dans cette nouvelle année 2021. Bien sûr, il y aura encore « du sang et des larmes », c’est clair. Mais je reste persuadé que nous tenons le bon bout. Le pire est presque passé. Pas tout à fait cependant, à preuve.
Tout le monde se souvient de ces innombrables ministres ou secrétaires d’Etat qui sont passés dans le secteur. Fred Zadig notamment. Enfin, Frédérique Lefèbvre, celui qui lisait avant de s’endormir « Zadig et Voltaire », (authentique), le ministre que l’on n’a jamais vu dans aucun congrès ni manifestation de la profession et qui ne rêvait que d’une chose : devenir calife à la place du calife.
Il aura d’ailleurs fini par se faire virer par Sarkozy…
Arnaud Montebourg avait lui, réussi à se recycler d’abord chez Habitat, puis notamment dans le miel… Pour Fred Zadig, lui, c’est la presse qui finalement, après quelques années de joyeux silence, va le recueillir. Et là, c’est grandiose, puisqu’il s’agit de Pif Gadget, ni plus, ni moins, que l’ancien ministre déchu vient de racheter.
Et ce n’est ni un gag, ni un gadget ! Si je me souviens bien, ce magazine, d’obédience communiste (mais ça on s’en fout), avait aussi comme « héros » les célèbres Placid et Muzo, un animal curieux qui parlait en langue « glop » et j’en oublie.
Grandiose, je vous dis. Selon Fred Zadig, dont les propos sont relayés par nos confrères de Libération « Relancer (Pif) aujourd’hui est pour moi un acte à la fois régressif et transgressif, mais aussi une immense envie de partager ».
Perso, je ne comprends pas trop le sens de la phrase, je crois que je vais relire Voltaire…
Allez, joyeux Noël !
Excellent ! Bravo Vous m’avez fait rire. Bonne fin d’année.
Une ancienne du secteur Distribution, toujours abonnée à votre site.
Bien à vous