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L’édito de Dominique Gobert : le temps de la fête n’est pas encore venu…

Et voilà ! Voilà pourquoi je ne suis pas entièrement convaincu qu’organiser de grands rassemblements professionnels soit une bonne idée à l’heure actuelle. Un nouveau variant, venu d’Afrique du Sud, risque de bloquer, à nouveau, les voyages.

Voilà pourquoi, malgré l’ire d’Adriana Minchella – mais comme on dit chez Astérix, « ira furor brevis est » (la colère est une courte folie) – je pense qu’il n’est pas encore temps de faire la fête. Même si tous nous avons besoin de nous retrouver.

Rien qu’en France, la situation devient inquiétante et l’on sait très bien que les gestes barrières sont évidemment négligés. Mais il est bien certain que, tous, nous avons envie de nous embrasser…

Voilà pourquoi, Madame Minchella, il faut comprendre que ce n’est pas encore tout à fait le moment. Mais rassurez-vous, je ne suis pas fâché, je vous garde toute mon affection, ainsi qu’aux Cédiviens.

Dominique Gobert, éditorialiste

Même recommandation pour le congrès de Selectour qui doit se tenir à partir de jeudi prochain, en Tunisie.

D’accord, le congrès a déjà été reporté deux fois. Là encore, les professionnels du tourisme ont besoin de se retrouver, d’échanger et de tenter de retravailler.

Pour la Tunisie, pays ami, c’est aussi important et je dirai même d’une priorité absolue. A condition que, d‘ici jeudi, le pays, à l’instar de son voisin marocain, ne décide brutalement, mais fermement de fermer ses vols en provenance de France.

Rien n’est encore gagné. L’Afrique australe se referme lentement, pénalisant hélas tour-opérateurs et agences qui doivent récupérer, parfois en urgence leurs clients, pris entre sanitaire et crise politique du côté de l’Ethiopie.

Rien n’est gagné non plus du côté de nos territoires d’Outre-mer dont la situation se détériore à nouveau. Martinique et Guadeloupe s’enfoncent petit à petit dans le chaos, pas seulement d’ailleurs à cause du virus, mais aussi par une crise sociale sans précédent. Laquelle, pour la première fois depuis très longtemps, risque de tourner à l’explosion.

Pour avoir obtenu le témoignage d’un professionnel du tourisme sur place, on ne pense pas à faire la fête dans les îles. Mais apparemment, ni monsieur Lecornu, ni monsieur Darmanin ne paraissent décidés à se rendre sur place, ce que déplorent les citoyens de ces îles…

Quant à nos compagnies aériennes françaises, qui misaient quand même beaucoup sur la saison d’hiver vers (euphonie, remarquez, c’est gratuit) ces territoires commencent, elles aussi à envisager le pire.

Et, pour nos touristes, qui après près (re-euphonie, quel talent) de deux ans de quasi-enfermement, aspirent à bouger, à voyager… quelle tristesse.

Mais je comprends que l’on ait envie, malgré tout, de faire la fête.

2 commentaires
  1. bebequrib dit

    Moi je crois que quand on a rien à dire , il vaut mieux se taire

    1. Dominique Gobert dit

      Je suis bien d’accord!

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